Bonjour voici mon problème: hier j'avais un examen ,comme j'avais l'envie d'avoir des bonnes notes mais je n'arrive pas à me concentrer sur mes cours, j'ai decidé de tricher , le prof m'a vu entrain de tricher et m'a fait un zero sur ma feuille ,
Siles élèves pris la main dans le sac le jour du bac représentent une part infinitésimale des candidats (0,05 %), la triche aux examens et concours est largement répandue. Valérie Pécresse
Pourparler du texte, il est vraiment hermétique à cause d’un lexique beaucoup plus au-dessus du niveau des élèves. Nul n’ignore que les écrivains maghrébins de langue française écrivent beaucoup plus pour impressionner que pour être lus et compris. Aussi choisissent-ils le mot le plus barbare quand un mot beaucoup plus simple fait l’affaire et rend mieux le sens.
Tricherest un délit. Décret n°92-657 du 13 Juillet 1992 à consulter également. De mémoire, si le tricherie est avérée, l'esi encoure l'exclusion, l'annulation de son diplome d'AS obtenu durant la formation et l'impossibilité pendant
Re Accusation de fraude à un examen sans preuves. Rassurez vous, puisque vous n'avez pas triche vous ne risquez rien. En plus,le professeur aurait du dresser un procès-verbal précis et détaillé. Il s'agit de vice de procédure qui peut être un élément à votre faveur pour préparer votre défense. Le fait que n' y avait pas un pv c'est
Option2 : modalités alternatives à un examen final À l'ère où les appareils numériques se multiplient, il est difficile de créer un environnement qui reproduit les conditions de passation d’un examen final en présentiel. Par exemple, des outils permettant de verrouiller l'ordinateur d'un étudiant existent, mais ils n'empêchent pas un
aKTTtzI. Triche et plagiat à l`école Triche et plagiat à l`école Triche et plagiat à l’école Les formes de triches scolaires ont évolué en partie avec les nouvelles 4 Regard de François Lombard sur le plagiat 8 Regards croisés sur la triche et le plagiat 6 Regard de François Guénard sur la triche 9 La bibliographie de la Documentation pédagogique technologies. Dès lors, il semblait intéressant de traiter le sujet dans un mini-dossier de rentrée. Avec internet, le plagiat, forme particulière de la triche, s’est répandu subrepticement, parfois sans que les élèves aient conscience de frauder. Ce dossier incite à réfléchir sur un sujet relativement tabou. Infos de la rentrée A découvrir dès la page 42 les infos de la rentrée, avec l’interview d’Oskar Freysinger, chef du DFS. R egard de François Lombard sur le plagiat vail personnel contenant des sources François Lombard est chargé d’enréférencées. Quant à ceux de la derseignement au TECFA unité active nière catégorie, j’ai bien peur qu’ils dans le domaine des technologies nous échappent définitivement, car éducatives, rattaché à la FPSE Fails auront toujours une longueur culté de psychologie et des sciences d’avance, même avec l’aide des oude l’éducation de l’université de Getils technologiques de détection du nève. Il enseigne également la bioloplagiat. Pour les autres – la majorité gie au Gymnase Calvin et est forma– les enseignants peuvent faire teur d’enseignants à l’IUFE. En surconfiance à leur flair pour repérer ce fant sur internet pour trouver des qui est suspect et accompagner les références en lien avec les formes acélèves pour transformer ce qui n’est tuelles de plagiat à l’école, il est aisé François Lombard livre encore qu’une erreur méthodolode trouver la page relative à un quelques conseils pour gique en une occasion d’apprendre cours donné avec Jean-Pierre Blanc apprendre aux élèves la à citer. sur ce thème de la citation. giat. Le titre de ces notes a de quoi interpeller Plagiat et internet fautQu’est-ce qui change principalement avec les nouvelles technologies en matière de plagiat? il combattre ou éduquer?» Contacté pour en savoir plus, François Lombard a accepté de répondre à cette L’accès à l’information est beaucoup moins formel interrogation centrale et de livrer quelques pistes de qu’une bibliothèque, avec une illusion de l’anonymat réflexion pouvant intéresser les lecteurs de Résoet un certain flou des sources dans une grande part nances. Ses conseils sont en effet susceptibles d’être d’internet. L’enseignant sait qu’un document sans autransposés à tous les degrés de la scolarité. teur clairement identifiable n’est pas sérieux, cependant les élèves ne le savent souvent pas avant qu’on leur apprenne les critères pour évaluer un document. François Lombard, comment catégoriser les élèves qui Aujourd’hui, ils ont un accès immédiat à énormément plagient? de documents de qualité extrêmement hétérogènes Il y a celui qui plagie par flemme, il y a celui qui le fait sans savoir comment se repérer. A nous enseignants de par naïveté ou ignorance et le virtuose. Pour les élèves les guider, ou mieux, de leur apprendre comment reappartenant aux deux premières catégories, les enpérer les sources qui sont fiables et les citer de maseignants peuvent les éduquer afin qu’ils prennent nière pertinente. conscience des avantages qu’il y a de présenter un tra- Définition du plagiat Il y a plagiat quand un candidat soumet à l’évaluation des idées, des phrases, des textes ou un travail empruntés à autrui et présentés sans mention des emprunts citations, sources des citations, origine des travaux comme s’il s’agissait du travail personnel du candidat ou d’une partie de ce travail.» Calvin, 2004 le Travail de Maturité, Brochure destinée aux élèves, Collège Calvin, Genève matu/ Source de cette définition 4 Le dossier en citations France vs Angleterre Les Français sont-ils plus discrets quand ils trichent? Les surveillants sont-ils plus laxistes en France? Ou la pression pour entrer dans un établissement supérieur outre-Manche est tellement grande qu’elle pousserait les élèves à la faute? Dans tous les cas, on ne plaisante pas avec le problème en Angleterre. Très friand de vidéosurveillance, le pays avait envisagé de s’en servir pour les examens.» Lutte contre la triche comment les autres pays s’en sortent Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 Vous privilégiez donc la piste de la prévention… Evidemment, je suis enseignant, pas policier. Dans le jeu des gendarmes et des voleurs, les jeunes sont fréquemment meilleurs que nous, aussi vaut-il mieux privilégier la prévention. Si au terme de son enseignement, l’enseignant n’a que le choix entre punir ou fermer les yeux sur un plagiat, c’est un échec du processus pédagogique. Pour sanctionner, il ne suffit pas de repérer, il faut apporter la preuve du plagiat, ce qui est difficile et quelquefois impossible malgré les soupçons. Il existe des outils technologiques de détection du plagiat, qui doivent être utilisés, mais ne suffisent pas. En effet certains d’entre eux proposent aussi leurs services payants aux élèves, ajoutant les références à leurs textes et mettant en évidence ce qui pourrait être repéré par les détecteurs de plagiat utilisés par les professeurs. Il serait donc illusoire de se reposer exclusivement sur ces logiciels. Oui, mais comment l’enseignant peut-il mettre en place une stratégie préventive en classe? Pour faire comprendre aux élèves l’importance du référencement des propos, il faut que les enseignants montrent l’exemple en citant leurs sources très régulièrement, par exemple quelques fois par leçon. Les élèves doivent d’une part comprendre que la citation permet de rendre à César ce qui appartient à César et d’autre part qu’elle protège celui qui cite, en particulier lorsqu’il est PUB VERCORIN pour vos rencontres, camps et séjours CHARMANT CHALET 25 lits + studio indépendant récemment rénové • situation centrale • cuisine de saison demi ou pension complète • infrastructures sportives ski, luge, Forêt de l’Aventure • accès pour personnes à mobilité réduite • proximité balades, découvertes PENSION LA FORÊT - 078 837 25 11 [email protected] - Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 Pearltrees pour en savoir plus… Un Pearltrees Triche et plagiat à l'école rassemble quelques perles pour en savoir plus sur le sujet. Vous y trouverez des documents, des articles de presse, des vidéos… question de sujets controversés. En disant d’après ce qu’a dit x en 1994», je renvoie les critiques vers cet auteur, et tout au plus on peut me reprocher de ne pas avoir recherché un expert plus pertinent ou actuel. Les élèves ignorent souvent que référencer ses sources contribue à l’argumentation et ajoute de la valeur au travail rendu, ceci du fait qu’ils ne sont pas confrontés régulièrement à une culture de la citation ni à l’école, ni dans la société. Autre piste, rendre les élèves auteurs sur internet. Leur perception du plagiat évolue et ils réagissent en général jalousement dès que quelqu’un les copie. La culture de la citation est-elle suffisante pour que les élèves modifient leur pratique? Non, la deuxième stratégie à mettre en place, et probablement la plus importante, est un suivi régulier de l’élève dans le processus d’écriture. L’enseignant peut alors transformer une intuition de plagiat, donner des chances à l’élève pour qu’il change d’attitude. Dès lors, il est essentiel qu’un texte comporte des versions intermédiaires afin d’éviter que l’erreur méthodologique de départ ne devienne plagiat avéré. L’enseignant peut réagir au premier soupçon, sans accuser, mais en demandant à l’élève de préciser ses sources. En le questionnant sur son texte, l’enseignant pourra faire apparaître si l’élève a élaboré cette connaissance et s’apercevra très vite si c’est juste du copié-collé. Ne sachant pas s’il a plagié volontairement ou involontairement, l’enseignant peut alors offrir une porte de sortie digne à l’élève. De manière légèrement ironique, il peut lui faire comprendre que, s’il n’utilise pas les guillemets pour les passages empruntés, il plagie et peut alors être sanctionné. N’oublions pas que parfois ce dernier a pris du temps pour trouver des citations intéressantes, les a intégrées dans un texte bien construit et intéressant, mais n’a pas réalisé l’importance de signaler les passages dont il n’était pas l’auteur. Votre vision est assez indulgente en somme… Je ne crois pas que les enseignants ont pour mission de sanctionner les vilains, d’autant que tous les élèves n’associent pas le plagiat à une tricherie. Souvent, avec juste une incitation ferme mais encourageante, on peut leur apprendre à rendre un travail, mêlant réflexion personnelle et citations, dont ils seront fiers. Et nous le serons aussi bien plus qu’en sanctionnant, puisque nous les aurons accompagnés dans un processus d’apprentissage respectueux des droits d’auteur. Propos recueillis par Nadia Revaz 5 R egard de François Guénard sur la triche François Guénard, professeur au Département de Mathématiques d’Orsay université de Paris-Sud, est l’auteur de La fabrique des tricheurs Jean-Claude Gawsewitch Editeur, 2012. Dans son ouvrage, en se basant sur son expérience d’examinateur, il a recensé plus de 60 types de fraudes, en incluant évidemment les nouvelles méthodes impliquant les outils technologiques contemporains. Il estime que se donner les moyens pour se prémunir de la triche permettrait de ramener le phénomène à un taux résiduel acceptable. Si sa recherche a été menée au niveau universitaire, ses conseils pratiques, en grande partie faciles à mettre en œuvre, peuvent être utiles à tous les degrés de la scolarité et concerner tous les acteurs et partenaires de l’école. Quelques aspects sont spécifiques à la situation française, mais la plupart des suggestions sont valables aussi pour l’Ecole valaisanne. François Guénard, quelles sont les différentes formes de triche? Il y a trois natures de triche, celle avant l’examen pour essayer d’avoir le sujet, celle pendant et celle qui intervient après. Cette dernière, qui correspond principalement à l’usurpation de diplômes, est la plus dévastatrice pour l’institution. Au niveau des formations universitaires, il serait utile que l’on ait – au moins au niveau européen – un serveur des diplômés, de façon à ce que tout employeur puisse aisément vérifier les titres qui lui sont présentés. Certaines triches ne sont pas du ressort de l’enseignant, mais relèvent de l’administration, notamment l’organisation matérielle des épreuves et le stockage des données, sachant que certains élèves sont prêts à pirater les serveurs pour modifier les notes transmises par les jurys. Aujourd’hui, imprimer un faux diplôme est par ailleurs très simple, aussi il conviendrait d’accroître la vigilance, de façon à enrayer cette plaie qu’est l’usurpation des titres de formation, en particulier de niveau universitaire, mais pas seulement. Pour les étudiants qui travaillent et font des efforts, savoir que d’autres fraudent en toute impunité a de quoi les démotiver. C’est pourquoi l’on se doit de réagir. Les enseignants et les institutions scolaires et universitaires sont-ils suffisamment au courant des formes de triche actuelles pour lutter efficacement? Non, et c’est pour cette raison que j’ai rédigé cet ouvrage qui était d’abord destiné à la formation des professeurs. J’avais constaté que nombre d’entre eux ne surveillaient pas comme il l’aurait fallu les épreuves, ignorant totalement les stratégies déployées par les étudiants pour tricher. J’ai commencé par recenser les types de fraude sous forme de mémo. Ensuite, après les divers scandales qui ont éclaté en cascade lors des épreuves du baccalauréat et dans les universités françaises, l’éditeur m’a sollicité pour en faire un livre. De fait, pour être en mesure de lutter contre les fraudes, les enseignants débutants, à tous les degrés de la formation, doivent s’informer sur les méthodes utilisées. Les enseignants chevronnés ont-ils pour autant conscience des formes de triche avec les nouvelles technologies? Pas toujours. Certains se cachent par exemple derrière le fait que les télé- 6 Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 phones portables sont interdits, ce qui est une réaction naïve. Ceux-ci peuvent être dissimulés, permettant aux élèves de photographier discrètement le sujet et de recourir à des complices externes pour les aider. La solution du détecteur est coûteuse et partiellement efficace, dès lors il est préférable que les épreuves importantes se déroulent dans des salles isolées du réseau, comme les cages de Faraday. Ne faudrait-il pas plutôt éduquer à ne pas tricher, et ce dès les premiers degrés de la scolarité et donc peutêtre évoquer davantage cet aspect en classe? En parler pour rappeler les règles oui, mais jouer sur le sentiment moral ne marche plus. Dans les universités, entre 2 et 5% des jeunes sont tentés par la triche et ceux-là ne s’arrêteront pas après un discours de prévention. Ils vont calculer le bénéfice/risque et c’est pour cela que le mieux est de les empêcher de frauder. Il faut prendre conscience que la triche, avec le téléphone portable, a profondément changé de nature. Ce n’est plus une antisèche sur laquelle on notait une formule qu’il fallait encore savoir utiliser pour peutêtre gagner un point sur vingt, aujourd’hui les techniques de triche sont à une autre échelle. Le danger pour la société est d’avoir des diplômés incompétents. Avez-vous le sentiment que certains enseignants choisissent d’ignorer la triche et le plagiat de leurs élèves? J’ai des collègues qui ne veulent pas voir la réalité et d’autres qui sanctionnent sévèrement. Personnellement, et notamment pour le plagiat, ce sont des attitudes qui me paraissent inappropriées, car certains jeunes sont étonnés quand on les accuse de fraude, n’ayant pas conscience de la nature des exigences at- Le dossier en citations Outils numériques vs outils traditionnels Les outils numériques se substituent-ils finalement aux formes traditionnelles de tricherie que sont l’antisèche ou la calculatrice? Les résultats de cette recherche montrent qu’il n’en est rien, même si la fréquence de la tricherie avec un téléphone portable et le plagiat de documents sur Internet ne sont pas négligeables. Les lycéens ont généralement expérimenté les formes traditionnelles lorsqu’ils étaient au collège et les nouvelles techniques de tricherie apparaissent davantage comme des outils complémentaires que des substituts.» Christophe Michaut in Les nouveaux outils de la tricherie scolaire au lycée Recherches en Education n°16 - Juin 2013 Avec La fabrique des tricheurs», François Guénard propose un manuel anti-fraude utile aux enseignants et aux administrations scolaires. tendues dans le cadre d’un travail académique. Si l’on est bien organisé, on détecte facilement la triche, mais c’est un peu plus compliqué pour le plagiat, car c’est davantage relatif. Pour exemple, dans la presse, les journalistes utilisent les dépêches sans citer systématiquement leurs sources. Un prof de maths va régulièrement reprendre des démonstrations et il est admis qu’il n’ait pas à mentionner les ouvrages qui lui ont servi de référence. Dès lors, il n’est pas toujours évident de savoir où commence le plagiat. Et pour que les étudiants perçoivent la frontière entre ce qui est légal et ce qui est illégal, il faudrait commencer par leur expliquer les règles de la reprise d’informations en général et sur internet en particulier. Les sanctions peuvent-elles être utiles dans certains cas? Les sanctions sont à mes yeux un échec du système scolaire et de l’enseignement et c’est pour les éviter que je préfère une organisation qui prenne en compte la problématique. Il y a une contradiction qui me dérange profondément dans le système de formation. Dans le primaire et le secondaire, les sanctions sont quasi inexistantes. Ensuite, dans l’enseignement supérieur, elles sont lourdes, allant jusqu’à l’interdiction de tout établissement public pendant plusieurs années. Et souvent les jeunes n’ont pas conscience du changement de règlement, ce qui rend la punition injuste. Quelles sont les mesures qui vous semblent prioritaires pour enrayer la triche? Je suis d’avis que l’on ne peut pas se plaindre de la fraude si l’on ne fait rien pour l’éviter. A mon sens, il est primordial que les enseignants soient attentifs pour ne pas laisser aux élèves des possibilités de tricher. De leur côté, les administrations doivent prendre leurs responsabilités au niveau de la sécurisation des serveurs, sachant que les notes des jurys peuvent être trafiquées après avoir été transmises par les enseignants. Propos recueillis par Nadia Revaz Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 7 R egards croisés sur la triche et le plagiat Jean-François Lovey, chef du Service de l’enseignement SE, Michel Beytrison, adjoint au SE, Michel Délitroz, responsable de l’Office de l’enseignement spécialisé, Daniel Cordonier, directeur de l’Office de l’orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, ainsi que Danièle Tissonnier, collaboratrice pédagogique au SE, ont accepté de raconter une anecdote en lien avec la thématique et de donner leur point de vue pour savoir si l’école est suffisamment consciente des techniques actuelles de triche et de plagiat scolaire afin d’avoir les moyens de lutte nécessaires. Jean-François Lovey Regard sur la triche Au “pougnon traditionnel“ se sont ajoutées des formes sophistiquées de triche. A mon sens, l’Ecole valaisanne a conscience du phénomène et lutte de manière adaptée, mais en même temps il faut faire preuve d’humilité et savoir que toute institution aura toujours un temps de retard dans la vigilance et dans la détection par rapport à certains tricheurs particulièrement rusés. Pour qu’il y ait une morale, nous devons espérer que ces derniers ne deviennent pas un jour ceux qui nous dirigent. Pour le solde, la société doit ma foi vivre avec. Les cas de plagiat me semblent nettement plus inquiétants, car certains élèves n’ont aucun scrupule. Et comment devenir avocat, médecin ou professeur avec un tel comportement?» Anecdote Je n’ai jamais été tricheur, non pas en raison d’une honnêteté exemplaire, mais parce que je manquais du culot minimal pour le faire et que j’aurais été maladroit au point de rendre visible ma nervosité. Par contre, j’ai un souvenir particulièrement marquant en tant que jeune enseignant dans un CO. Mes collègues m’avaient confié une délicate mission, à savoir prendre sur le fait un jeune qui à l’évidence trichait. Voulant relever le défi, je m’étais fait un point de fierté de pincer cet élève. Cependant, malgré ma surveillance, je n’ai jamais réussi à connaître le stratagème qu’il utilisait. Nous étions tous convaincus qu’il trichait, en raison d’indices concordants, sans pouvoir le prouver. De manière immorale, son habileté et la maîtrise qu’il avait de lui-même suscitaient presque notre admiration, avant de faire évidemment place à la désapprobation.» 8 Michel Beytrison Regard sur la triche Avec les possibilités technologiques actuelles que nous n’avions pas, j’imagine qu’il y a un peu plus de triche. Cependant, je doute que cela ait une influence sur le passage d’une année à l’autre, car l’enseignant n’est pas dupe et interviendra, en fonction de son curseur personnel, pour empêcher l’escalade. Il me semble préférable de sanctionner l’attitude pour que les élèves comprennent que tricher n’est pas la solution, plutôt que de mettre un zéro. Le plagiat dans le cadre des travaux de mémoires me paraît davantage problématique, car internet a modifié le rapport aux sources. Autrefois, le fait de citer des auteurs en mettant des citations entre guillemets était valorisant. Aujourd’hui, beaucoup compilent en faisant croire que c’est leur réflexion, sans avoir forcément conscience qu’ils commettent une malhonnêteté.» Anecdote Pendant la scolarité obligatoire, je ne me rappelle pas avoir triché. A l’Ecole normale, je me suis très occasionnellement “inspiré” du travail du voisin. En cours de psychologie, régulièrement nous devions répondre à des questions développées en classe. Aussi il suffisait de rédiger les trois questions/réponses et d’opérer un échange standard entre la feuille de préparation et celle de l’examen. Si l’évaluation est peu stimulante, la tentation de la triche est plus grande. Il m’est donc arrivé de tricher un peu par sport, mais pas vraiment pour gagner des points.» Daniel Cordonier Regard sur la triche Ma vision philosophique sur la triche est assez ambivalente. D’un côté, si je raisonne en termes de capacités, celui ou celle qui est capable de tricher sans se faire attraper et sans prétériter l’acquisition globale de ses connaissances a développé une compétence. De plus, il doit faire preuve de créativité. Ainsi il peut y avoir des petites triches “intelligentes” qui permettent d’acquérir des aptitudes utiles au monde professionnel. D’un autre côté, si l’on se focalise sur la notion d’effort nécessaire à l’appren- Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 tissage, c’est une attitude contre-productive et moralement fausse, puisqu’au lieu de transpirer, l’élève cherche la solution de facilité.» Anecdote En 1re année du collège, le prof de géographie nous avait demandé de rédiger un dossier sur un pays et j’avais choisi les Etats-Unis, parce que le sujet me passionnait. La joie du 5,5 avait été balayée par l’ajout d’un commentaire écrit mettant en doute le fait que je puisse être le rédacteur de ce travail. En mathématiques, j’avoue avoir occasionnellement triché au collège par désespoir, en copiant sur un camarade. A l’oral final, j’ai par contre eu une note qui correspondait à ma valeur réelle. Ensuite, lors de mes études de psychologie, j’ai renoué avec les mathématiques, ayant compris leur utilité.» Michel Délitroz Regard sur la triche L’enseignement spécialisé, de par son individualisation, n’est pas vraiment concerné par la triche et le plagiat. Souvent les élèves sont tellement de bonne foi qu’ils vont jusqu’à se dénoncer spontanément. Des comportements, comme des stratégies d’évitement pour ne pas se confronter aux examens ou la négation de sa propre personnalité, sont nettement plus fréquents et alarmants. En appui pédagogique intégré, on peut avoir affaire à des enfants qui compensent certaines difficultés en utilisant régulièrement des méthodes pas toujours licites et il arrive que ce soit un élément de signalement. Au niveau de la formation des enseignants, en particulier avec les plagiats dans le cadre des mémoires, nous devrions par contre être certainement plus attentifs que nous le sommes.» Anecdote J’avais un prof d’allemand dont l’habitude était de nous faire une petite feuille d’examen tous les matins. Un jour, je n’avais pas eu le temps de préparer ma fiche de vocabulaire, aussi je me suis assis au fond de la classe, ouvrant mon livre sur le dos de mon copain de classe devant moi. Depuis le pupitre du maître, ma stratégie était totalement efficace, par contre je n’avais pas imaginé qu’il regarderait par la fenêtre et verrait le reflet de mon livre. J’ai donc eu un zéro, donné avec humour et en rimes. Profitant du vol d’un oiseau, le prof a alors dit “Oh oh Délitroz petit oiseau zéro.”» Mes camarades de classe ont ri et moi aussi, car la sanction n’a pas été dramatisée. Cela a été une jolie leçon qui m’a évité de m’installer dans un comportement de tricheur.» Danièle Tissonnier Regard sur la triche Dans une société qui valorise presque les malhonnêtetés et à tout le moins ne sanctionne pas vraiment les formes de triche et le plagiat, beaucoup d’élèves n’ont plus conscience de devoir respecter la propriété intellectuelle d’autrui. Comme tout est accessible facilement sur internet, nombre de jeunes et moins jeunes estiment que tout peut être repris sans citer ses sources. Dans l’école aujourd’hui, il n’est pas facile de parvenir à faire prendre conscience aux élèves que le mérite de leur travail a plus de valeur que la note. A mon sens, la triche technologique va avoir une influence sur la manière d’enseigner et d’évaluer pour qu’il y ait appropriation du savoir.» Anecdote J’ai quelquefois aidé d’autres élèves à tricher. Je me rappelle néanmoins avoir triché une fois, mais ensuite j’avais trouvé la bonne note reçue totalement imméritée, ce qui avait gâché mon plaisir. La question, c’est de savoir à quoi ça sert de voler son résultat. Cet été, une jeune voisine, éprouvant notamment des difficultés pour rédiger ses dissertations, m’expliquait qu’elle était fière, même si elle était en situation d’échec, de n’avoir pas, contrairement à d’autres, sollicité quelqu’un pour rédiger à sa place ou acheté un travail en ligne. Cette étudiante a compris le bénéfice qu’il y a à apprendre par soi-même. Et en se confrontant à l’obstacle, sa réussite sera méritée.» La bibliographie de la Documentation pédagogique CESALLI F., ZENDALI M., Plagiat [Enregistrement vidéo] est-ce que copier c’est tromper?, Tard pour bar», Genève, TSR [prod.], 2011. Cote PLAG FRANCE A., Apologie pour le plagiat, La petite collection», Paris, les Ed. du Sonneur, 2013. Cote En commande GUÉNARD F., La fabrique des tricheurs la fraude aux examens expliquée au ministre, aux parents et aux professeurs, Pédagogie formation. Synthèse», Paris, Gawsewitch, 2012. Cote En commande Résonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 MAUREL-INDART H., Petite enquête sur le plagiaire sans scrupules, Documents », Paris, Léo Scheer, 2013. Cote En commande PECH L’école de la triche document, Paris l’Editeur, impr. 2011. Cote PECH La ruse entre la règle et la triche, Cahiers du GERSE », Québec, Presses de L’Université du Québec PUQ, 2012. Cote En commande 9
Vérifié le 25 novembre 2020 - Direction de l'information légale et administrative Premier ministreFabriquer et utiliser un faux document faux diplôme, fausse fiche de paie, imitation de signature... est un délit de faux et d'usage de faux puni par la loi. La simple détention de faux documents, les mensonges lors des démarches administratives fraude aux prestations sociales ou à l'obtention de documents... et la rédaction de fausses attestations sont également documentFaits concernésLa fabrication et l'utilisation de faux documents sont des délits. On parle de faux et d'usage de faux. L'auteur des faits sait parfaitement que le document est un faux. Le document peut avoir pour but d'obtenir un droit ou de prouver certains faits ayant des conséquences juridiques obtenir des papiers, prouver ses revenus....Ce faux document doit avoir une valeur juridique en lui-même et constituer une véritable preuve par exemple, une fausse carte d'identité. À l'inverse, faire une fausse déclaration écrite par exemple, dire qu'on a été témoin d'un fait n'est pas un délit de faux au sens strict, mais un délit de fausse délit de faux correspond à l'un des faits suivants Fabriquer un document entièrement faux une fausse fiche de paye, un faux diplôme, un faux passeport, un faux arrêt maladie...Modifier frauduleusement un document augmenter son salaire sur sa fiche de paye, augmenter le nombre de jours d'arrêt maladie..... Le document n'est pas un faux à l'origine, mais des modifications contraires à la vérité y ont été une signatureIl y a délit d'usage de faux lorsqu'on utilise de tels documents pour obtenir un droit ou pour prouver un fait. L'usage de faux est puni même si l'auteur des faits n'a pas fabriqué les faux en savoir la fabrication et l'usage de faux documents dans le cadre d'une fraude fiscale est un autre délit de faux ou d'usage de faux est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d' personne qui fabrique et utilise des faux documents risque les mêmes le faux document est un document délivré habituellement par une administration carte d'identité, carte Vitale..., les peines sont de 5 ans de prison et de 75 000 € d' concernésLa simple détention de faux documents d'une administration publique sans en faire usage pour une démarche est un délit par exemple, détenir un faux passeport.SanctionsLa simple détention d'un faux document est punie de 2 ans de prison et de 30 000 € d' simple détention de plusieurs faux documents est punie de 5 ans de prison et de 75 000 € d' attestationLe délit de fausse attestation est différent du délit de faux. Le délit de fausse attestation est le fait d'attester par écrit de faits que l'on sait inexacts. C'est le cas par exemple lorsqu'on affirme héberger quelqu'un pour lui fournir un faux justificatif de domicile alors qu'il habite fausse attestation doit être une simple déclaration, ce document n'a pas de valeur juridique en lui-même. Déclarer frauduleusement avoir embauché quelqu'un est un délit de fausse attestation. Fabriquer un faux contrat de travail, document qui a une valeur juridique, est un délit de une fausse attestation pour soi-même, comme une déclaration sur l'honneur, n'est pas considéré comme un délit de faux et d'usage. En revanche, les faits peuvent être punis comme un cas d'escroquerie ou de fraude fait de falsifier une attestation ou d'en faire usage est également d'une fausse attestation est aussi un une fausse attestation en imitant la signature d'un tiers est un cas de faux, délit plus gravement faux témoignage dans une procédure judiciaire, lorsqu'une personne témoigne sous serment dans une procédure pénale ou civile, est un autre délit. Ce n'est pas un cas de fausse fabrication et l'usage d'une fausse attestation dans le cadre d'une fraude fiscale est un autre délit. Le délit de fausse attestation concerne tous les autres cas exemple fraude aux prestations sociales.Utiliser ou établir une fausse attestation est puni d'1 an de prison et 15 000 € d' la fausse attestation porte préjudice à autrui ou au Trésor public hors cas de fraude fiscale, les peines maximales sont portées à 3 ans de prison et à 45 000 € d' à l'administrationMentir lors d'une démarche administrative est un faits punis sont les mensonges délibérés déclarer des revenus plus faibles par exemple ou l'omission de certaines informations ne pas déclarer certaines ressources par exemple.L'auteur ne fait que mentir dans son dossier, mais il ne fournit pas de faux revanche, si la personne fabrique et/ou utilise des faux documents, les faits sont qualifiés de faux et/ou d'usage de faux. Si la personne utilise une fausse attestation, le délit peut être qualifié en fausse démarche peut concerner les situations suivantes Obtenir des papiers d'identitéObtenir une allocation, une prestation ou tout autre avantageFaire constater une qualité carte professionnelle, diplôme...Faire constater un droit inscription sur les listes électorales...Demander une autorisation permis de construire...À savoir si la personne ment dans sa déclaration de revenus destinée aux services fiscaux, c'est un cas de fraude fiscale. Le délit de mensonge dans une démarche administrative concerne les autres cas fraude aux prestations sociales....Mentir lors d'une démarche administrative est puni de 2 ans de prison et de 30 000 € d' ? Réponses !Cette page vous a-t-elle été utile ?
Aujourd'hui, nous professeurs + assistants d'enseignement avons surveillé un examen de mi-session pour une classe d'environ 80 étudiants. Il y avait sans aucun doute une question "la plus difficile" à l'examen, puisque presque toute la classe des étudiants nous a demandé comment procéder avec cette question. Pour être juste, nous n'avons pas donné d'indices, mais il était clair qu'il fallait utiliser une définition pour pouvoir continuer. Lorsque nous avons rassemblé les examens, tous les cahiers d'examen avaient cette question sans réponse - à l'exception de l'examen d'un étudiant. Et c'était le seul étudiant qui avait demandé à aller aux toilettes. Je lui ai donné la permission d'y aller, mais je n'ai pas demandé son téléphone, ce que je regrette maintenant vivement. Que pouvons-nous faire dans cette situation, dans laquelle je soupçonne fortement que cet étudiant est allé aux toilettes pour chercher une définition sur son téléphone, afin qu'il puisse répondre correctement à la question ? Nous devons encore examiner chaque examen pour nous assurer qu'un seul élève a bien compris l'élève de la salle de bain, mais si tel était bien le cas, avons-nous le pouvoir de l'accuser de tricherie, ou avons-nous raté notre chance en ne lui demandant pas de laisser son téléphone dans la chambre ? Je pense qu'une grande injustice aura été faite au reste des étudiants honnêtes, si nous laissons glisser celui-ci ...Massimo OrtolanoJe m'excuse d'avance pour ma franchise. Que pouvons-nous faire dans cette situation, dans laquelle je soupçonne fortement que cet étudiant est allé aux toilettes pour chercher une définition sur son téléphone, afin qu'il puisse répondre correctement à la question ? Rien. avons-nous raté notre chance en ne lui demandant pas de laisser son téléphone dans la chambre ? Vous l'avez manqué, mais cela n'a pas vraiment d'importance l'étudiant a peut-être eu un camarade avec un téléphone dans la salle de bain. Ou pas. L'étudiant pourrait même avoir connu la réponse. Je pense qu'une grande injustice aura été faite au reste des étudiants honnêtes, si nous laissons celui-ci glisser Dans votre carrière, vous avez probablement déjà laissé les autres glisser. J'ai écrit dans cette réponse que, sur la base de mon expérience maintenant suffisamment longue, si un étudiant veut tricher, il le fera . Par conséquent, il faut accepter que, de temps en temps, un étudiant triche, et qu'on ne remarque pas ou ne soit pas en mesure de prouver au-delà de tout doute raisonnable que l'étudiant a triché et vous ne voulez pas accuser quelqu'un de tricher si vous vous n'êtes pas en mesure de le prouver, n'est-ce pas ?. Alors, continuez. NB Comme certains l'ont remarqué dans divers commentaires, le fait que presque tous les élèves n'aient pas pu répondre à cette question peut être un problème majeur. Dans cette réponse, je voulais spécifiquement aborder la partie tricherie uniquement, car je pense que cet autre problème est une question totalement différente, qui peut également dépendre de la culture, et qui vaut probablement une question différente intéressante.Caractère génériqueAppelez-le. Demandez-lui comment il a résolu le problème. Ne sous-entendez pas qu'il a triché. Demandez simplement comment il l'a résolu avec une curiosité et un intérêt sincères. S'il vous demande pourquoi vous posez la question, dites-lui qu'il était le seul élève de toute la classe à avoir résolu le problème et que vous aimeriez avoir un aperçu de son processus de résolution de problèmes. Soit vous avez un véritable génie entre les mains, soit vous avez un tricheur. Ne faites rien vous-même pour impliquer cette dernière possibilité. S'il EST vraiment un génie, vous serez heureux d'avoir eu cette interview avec lui et pouvez maintenant lui donner les éloges scolaires qu'il mérite ! Plutôt que de continuer à croire à tort qu'il est un tricheur. Si, comme vous le soupçonnez, il trichait, il peut "l'avouer". Ou peut-être pas. Mais s'il ne peut pas expliquer la réponse ou comment il y est arrivé de quelque manière que ce soit, vous saurez qu'il trichait. Et il saura que vous savez. Et cela peut suffire à changer son comportement pour le mieux à l'avenir. S'il s'avère qu'il trichait soit par son aveu, soit par son incapacité totale à expliquer quoi que ce soit à propos de la réponse, la chose la plus légère que vous puissiez faire serait de ne pas lui accorder de crédit pour cette question. Alors personne n'en a le mérite, puisque personne d'autre n'y a répondu. Ou, comme d'autres l'ont dit, vous pouvez simplement laisser passer la notation. Mais avoir l'entretien ci-dessus vous donne la chance a de découvrir un génie possible ou b de mettre un peu de discipline sur l'étudiant afin qu'il sache qu'il ne s'en est pas sorti proprement » et qu'il sera moins susceptible de tricher à nouveau. . Le moins qu'il fasse, s'il a triché, c'est de le faire GarrettPas exactement une réponse, mais peut-être une perspective il y a longtemps, je suis allé dans l'une des académies de service américaines armée, marine, armée de l'air, garde-côte, peu importe et, comme toutes les personnes entrantes, j'ai été soumis à un vaste batterie de tests de placement, certains générant des crédits universitaires, etc. Beaucoup plus systématique que la plupart des collèges et universités des États-Unis, même aujourd'hui. Ayant été un étudiant passionné de mathématiques pendant quelques années auparavant, j'avais en effet beaucoup lu, et en particulier j'avais su faire du calcul qui était le sujet de base en mathématiques pendant quelques années auparavant. Tout en réussissant généralement bien aux autres examens, apparemment, je n'ai mal répondu qu'à une seule question sur 100 à l'examen de calcul. Étant donné que même les gens compétents font rarement cela bien, et comme je n'avais pas de calcul de lycée dans mon dossier, c'était suspect. Laissez-moi remarquer que, oui, je savais en fait assez bien faire du calcul, et, oui, je savais aussi comment "jouer" aux questions à choix multiples. Et je suppose que j'ai aussi passé une bonne journée. Un point est que dans les académies militaires américaines, tout mensonge ou tricherie ou quoi que ce soit est une infraction pouvant être rejetée. Ainsi, étant donné la nature suspecte de la situation, j'ai été convoqué devant un "conseil d'officiers" pour rendre compte de la situation puisqu'il n'y avait certainement aucune preuve manifeste de tricherie. Être un enfant naïf et effrayé au garde-à -vous devant des officiers, à la question comment expliquez-vous cela ? » ma première réponse était "Monsieur! J'ai lu beaucoup de livres! Monsieur!" C'était le style d'adresse requis... Cela m'a fait rire, ce qui ne m'a en aucun cas calmé, car à l'époque je ne savais pas comment l'interpréter. La conclusion était que je n'ai pas été puni ou renvoyé de l'endroit... Donc dans votre situation, vous auriez certainement besoin d'interviewer l'étudiant avant de penser en termes d'accusations. Certaines personnes ne sont pas typiques, même si, oui, statistiquement, elles le sont. De plus, l'ensemble "refuser la pause dans la salle de bain" est idiot, et insister sur les "pauses accompagnées" est idiot / impoli, etc. Les complications des tests » ne peuvent pas être résolues en interdisant les pauses dans la salle de bain. Ni en interdisant les téléphones, car les tricheurs dédiés peuvent obtenir des appareils beaucoup plus petits... "Attraper et punir les tricheurs" n'est évidemment pas l'objectif principal de l'éducation, nous ne voulons donc pas laisser cet objectif corrompre le vous ne pouvez pas prouver qu'un étudiant a triché, vous ne pouvez pas le poursuivre ou le pénaliser. Gardez à l'esprit que la tricherie est une accusation très grave et peut ruiner la carrière universitaire d'un étudiant. Ne jetez pas cette charge à la légère. Si vous êtes l'enseignant et si votre test n'est pas assez bien écrit pour être en mesure de discerner si quelqu'un connaît la matière vs googler le sujet dans la salle de bain pendant 5 minutes, vos compétences en matière de test pourraient être améliorées. En d'autres termes, repensez votre processus d'évaluation des étudiants s'il peut être vaincu par une recherche rapide sur Google ou une aide-mémoire ».einpoklum Tout d'abord, un peu de mon point de vue ne surestimez pas l'importance de la notation des personnes, en général. En tant que chercheur, je n'ai pas trouvé beaucoup d'utilité pour les notes d'examen des étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs que je rencontre. C'est fondamentalement quelque chose dont l'économie capitaliste a besoin, ou pense avoir besoin, pour la sélection des employés. Ceci, au lieu de donner aux étudiants un retour sur leurs réponses - ce qu'ils ont bien ou mal et d'où semblent provenir leurs erreurs ; faire cela est super important. Donc, le fait que la note de l'élève de salle de bain puisse être fausse, en soi, ne me semblerait pas que le ciel tombe. D'un autre côté, l'équité est un gros problème dans mon livre. Ainsi, la perspective que quelqu'un ait obtenu de l'aide téléphonique sur une question difficile et la "colle" à ses camarades me dérangerait. toutefois Soit la question que vous avez posée était soluble - auquel cas vous n'avez aucune base de soupçon - ou elle était objectivement pratiquement insoluble, auquel cas je ne pense pas que vous ayez même une jambe morale sur laquelle vous appuyer pour accuser l'étudiant d'inconduite. Pour citer le vers du Samson biblique "Si tu n'avais pas labouré avec ma génisse, tu n'aurais pas résolu mon énigme" - si c'était une question à laquelle la moitié de la classe répond, tu n'aurais jamais été méfiant de "l'élève des toilettes ". Vous devez adopter la proposition de SolarMike et annuler simplement la question, afin que la note soit basée sur toutes les autres questions et que celle-ci ne compte pas. Si cet élève se plaint, vous pouvez déterminer s'il comprend suffisamment bien le matériel pour avoir résolu lui-même la question... également, +1 SolarMike's answer. La prochaine fois, demandez au TA le moins expérimenté du cours, qui n'a pas vu l'examen à l'avance, de s'asseoir et de le résoudre - avant d'administrer l'examen aux étudiants . Cela vous évitera beaucoup de chagrin si vous pouvez le gérer. La plus grande injustice dans ce cas est que vous écriviez une question d'examen inappropriée ou que vous n'appreniez pas à votre classe à répondre à une question sur un examen approprié. Essayez de vous concentrer sur votre amélioration plutôt que sur la punition des méfaits des autres.
Mentir peut entraĂ®ner la nullitĂ© d'un contrat ou d'un prĂŞt. Une fausse dĂ©claration peut entraĂ®ner la nullitĂ© du contrat d'assurance», assène d'emblĂ©e Patrick de La Grange, avocat spĂ©cialisĂ© en rĂ©paration du prĂ©judice corporel Ă Paris. L'avertissement est sans appel pour qui doit remplir un questionnaire de santĂ© Ă la demande d'une compagnie d'assurances. En tout cas, pas question de mentir dans le questionnaire de santĂ© de l'assurance, mĂŞme si l'on a parfois l'impression de subir une vĂ©ritable inquisition. On a le droit de refuser de rĂ©pondre Ă une question, explique l'avocat, mais il faudra en assumer les consĂ©quences essuyer un refus de l'assureur, NDLR. Si l'on accepte de rĂ©pondre, on doit le faire loyalement pour ne pas fausser l'apprĂ©ciation du risque.» Cependant, les assureurs Ârecourent parfois Ă des subterfuges pour obtenir du corps mĂ©dical des informations sur une personne donnĂ©e. Dès lors, comment Âfaire respecter le secret mĂ©dical?Qu'en pensent les mĂ©decins? Si vous avez dĂ©jĂ demandĂ© Ă votre gĂ©nĂ©raliste de remplir votre questionnaire de santĂ©, vous avez peut-ĂŞtre perçu quelques rĂ©ticences de son cĂ´tĂ©. Ce n'est pas qu'il ne veuille pas vous aider, mais les praticiens craignent toujours d'enfreindre le secret mĂ©dical. Le secret mĂ©dical est au cĹ“ur de la mĂ©decine», rĂ©affirme le Dr Piernick Cressard, prĂ©sident de la section Ă©thique et dĂ©ontologie de l'ordre des mĂ©decins. Ou encore, comme l'explique le Pr Claude-François Degos, prĂ©sident du conseil rĂ©gional de l'ordre des mĂ©decins d'ĂŽle-de-France, qui organisait le 6 dĂ©cembre la JournĂ©e de la confidentialitĂ© La confidentialitĂ© vient dans les tout premiers rangs des obligations morales des mĂ©decins. Il y va de la confiance du maÂlade, de l'intĂ©gralitĂ© et de la vĂ©racitĂ© de ses dires et des confidences, aussi de sa protection contre les abus de procĂ©dure et d'instruction, enfin de la sauvegarde de ses droits.» En pratique, les mĂ©decins ont rĂ©solu leur dilemme ils ne fournissent aucun renseignement au mĂ©decin de l'assureur, ils vous les fournissent Ă vous. Notons toutefois une dĂ©rogation La situation est diffĂ©rente lorsque la demande Ă©mane du mĂ©decin-conseil de l'Assurance-maladie nous sommes dans le cadre du secret partagé», prĂ©cise le Pr Degos. Enfin, certaines donnĂ©es sensibles, quand bien mĂŞme elles pourraient avoir une incidence sur les risques de santĂ©, ne peuvent en aucun cas figurer dans des questionnaires de santĂ©. C'est le cas par exemple de la race, des pratiques sexuelles ou des donnĂ©es gĂ©nĂ©tiques. Ce qui n'empĂŞche pas le prĂ©sident du Conseil national de l'ordre des mĂ©decins, Michel Legmann, d'ĂŞtre inquiet Les parlementaires ne se rendent pas compte de ce qu'ils font chaque fois qu'ils votent des dĂ©rogations au secret mĂ©dical. Quand ils s'en rendent compte, c'est qu'ils sont concernĂ©s, mais il est trop tard!» Examens complĂ©mentairesLes questionnaires de santĂ© rĂ©clamĂ©s par les assureurs, notamment lorsqu'on leur demande d'assurer des prĂŞts, sont suffisamment poussĂ©s pour balayer largement votre Ă©tat de santĂ© et il y a peu de chances qu'un risque ne soit pas pris en compte. Du reste, le mĂ©decin de l'assurance peut demander des examens complĂ©mentaires s'il le juge nĂ©cessaire. Seul dĂ©positaire, au sein de la compagnie d'assurances, des informations mĂ©dicales vous concernant, il est en effet chargĂ© d'Ă©valuer votre risque de revanche, l'apprĂ©ciation de votre Ă©tat se fait au moment de la souscription du contrat d'assurance mais on ne peut pas vous reprocher d'ignorer, le cas Ă©chĂ©ant, que vous aviez une pathologie au moment oĂą vous avez rempli votre questionnaire. Plus concrètement on ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir rĂ©pondu Ă des questions qui n'Ă©taient pas posĂ©es. Attention, toutefois, car obtenir une assurance pour un prĂŞt grâce Ă une fausse dĂ©claration dans un questionnaire de santĂ© revient Ă conduire avec de faux papiers C'est toujours une mauvaise idĂ©e de tricher, souligne Patrick de La Grange, car le jour oĂą l'on a besoin de l'assurance, c'est que l'on est - ou ses proches si l'on est dĂ©cĂ©dĂ© - dans une situation de vulnĂ©rabilitĂ©. Cela peut devenir une vraie catastrophe.» En effet, la compagnie d'assurances peut très bien refuser de payer et dĂ©cider d'enquĂŞter si elle subÂodore une alors, que devient le secret mĂ©dical si l'on doit se mettre Ă nu Ă la moindre demande de prĂŞt? L'argument des assureurs est simple il faut pouvoir apprĂ©cier les risques que l'on prend en charge. D'ailleurs, cela ne signifie pas qu'il est impossible de souscrire une assurance et donc d'obtenir un prĂŞt si l'on n'est pas en bonne santĂ© - la convention Areas a Ă©tĂ© créée pour cela le 6 juillet 2006 - simplement, le mĂ©decin de l'assurance peut demander des informations ou des examens pratique, la proposition d'assurance est faite aux conditions standards du contrat dans la majoritĂ© des cas 58% des dossiers en 2010 ou l'assureur demandera des surprimes 40% des cas en 2010 ou des exclusions de garantie 2% des cas. Ainsi, en 2010, des 4,2 millions de demandes d'assurance de prĂŞt reçues par les assurances prĂ©sentaient un risque aggravĂ©, et 93,6% d'entre elles ont nĂ©anmoins fait l'objet d'une proposition d'assurance couvrant au moins le risque de dĂ©cès. Proposition acceptĂ©e neuf fois sur dix par les AUSSI » Assurance-vie bien rĂ©diger la clause bĂ©nĂ©ficiaire
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