Ilest aussi possible qu'un contrat social nous garantisse le bonheur. Nous devons pour répondre à cette question essentielle nous interroger sur les conditions de notre bonheur et sur les conditions de possibilité d’être heureux. Le concept de bonheur doit s’accompagner d’une certaine dignité dans le sens où l’homme doit se rendre digne d’être heureux de la
1 Le bonheur ne dépend pas de nous A. Le bonheur, ce souverain bien que nous cherchons tous Le bonheur, même si on n'y pense jamais, est ce que nous
10 de notre bonheur dépend aussi de nos circonstances personnelles, des expériences, celles que personne ne peut contrôler. Être né dans des environnements conflictuels, subir des abus, des expériences traumatisantes en serait un exemple, et l’une des raisons pour lesquelles il nous est difficile d’être heureux.
Ensecond lieu nous verrons qu’il est cependant impossible d’être heureux sans l’acte de pensée. En effet, l’homme est un être conscient, il ne peut donc s’empêcher de penser. De plus l’avenir dépend de nos actions présentes, or pas d’action réussi sans pensée, sans calcul des moyens pour la fin.
Citationssur Dépend-il de nous d'être heureux? : Il ne dépend pas de toi d'être riche, mais il dépend de toi d'être heureux. - Epictète. Ce qui devenons nous dépend de ce que nous lisons après que tous les professeurs aient fini avec nous. De toute, la plus grande université est une collection de livres. - Thomas Caryle.
I Dépend-il de nous d’être heureux? Bonheur et Liberté. Être heureux est-ce être favorisé par les événements ? Le bonheur est-il un cadeau des Dieux ? Tombe-t-il du ciel ? a) Étymologie du mot : Bon-« heur » / mal-« heur » : « heur » = chance, hasard, sort (porte-bonheur / « Au petit bonheur, la chance ») La ou les causes du bonheur seraient hors de
Wz84b. C'est sur cette question que se sont penchés il y a quelques jours des miliers de lycéens lors de leur épreuve de philisophie série S. Mon Dieu, qu'est ce que j'aurais bien pu dire si j'avais eu à plancher là -dessus pendant 4 heures ?! D'abord je me serais interrogée sur la notion de "Bonheur". Mais qu'est ce que c'est que ce truc après quoi tout le monde court ? Est que "mon" Bonheur peut être le même que celui de mon voisin ? Le ressent-on de la même façon ? Est ce un état de grâce ? Une paix intérieure ? Une vie sans trouble, sans anicroche, sans problème ? ou le bonheur résulte t-il de nos désirs comblés ? Pour moi qu'est ce que le Bonheur ? Que tous mes proches soient en bonne santé et heureux. Jusqu'à aujourd'hui, et je touche du bois, je n'ai jamais été confrontée à la maladie ou au décès des personnes que j'aime le plus au monde. "Ma maladie", je saurai gérer, mais je serai complètement désemparée si cela devait toucher un membre de ma famille. ALors si le Bonheur résulte de l'accomplissement de nos désirs, alors oui je suis heureuse car le mien est comblé. Etonnamment, mes désirs non-comblés ne me rendent pas plus malheureuse. Peut-être parce que mes désirs les plus primaires, ceux nécessaires à ma survie, sont également comblés j'ai un travail que j'aime qui me permet de manger tous les jours à ma faim, d'avoir un toit sur la tête, un lit douillet dans lequel me reposer. Je vis avec l'homme que j'aime et nous avons un merveilleux petit garçon. Mais tout cela me paraît si fragile, parce que je sais qu'un jour un vilain nuage viendra obscurcir mon ciel bleu. A ce moment-là , il sera question de tenter de rétablir un équilibre entre des "instants" de bonheur, qu'il faudra savourer seconde après seconde, et des moments plus durs, sombres. Je le sais, je le sens. Alors le bonheur dépend il de nous ? Notre seul pouvoir est d'apprécier tout le positif de notre vie. A coté de cela, il faut gérer les aléas la maladie, l'accident, la tempête, le déchirement, la séparation, le décès...et construire son Bonheur jour après jour comme on le peut. Photo de Stéphane Picot
Si vous êtes ici actuellement et que vous n'êtes pas mort, alors cela est la preuve que tous vos besoins ont été comblés. Ne trouvez-vous pas, que l'idée d'avoir besoin de quelqu'un, vous rend souvent très inquiet et très malheureux ?Et si vous êtes la personne qui apporte à l'autre ses besoins, n'êtes-vous pas précieux, au point de vous sentir plus puissant, plus important, supérieur ?Si vous vivez dans l'une de ces deux situations, probablement que vous n'êtes pas bien, même si vous montrez que vous l'êtes, car vous dépendez l'un de l'autre ! Le besoin est un choix moindre À chaque instant de notre vie, nous voulons quelque chose pour être heureux, pour mieux vivre, être bien. Tout cela est naturel et fait partie de la vie ! Cependant, nous avons adopté comme solution, une habitude inconsciente de compter sur les autres, de faire confiance aux autres, et ainsi croire que c'est l'unique façon d'obtenir ce que nous voulons. Cette solution créée par l'homme au pouvoir, est celle du besoin. Avoir besoin, c'est dépendre ! Avoir besoin, c'est être malheureux sans cela ! Avoir besoin, c'est ne pas avoir d’autre choix ! En vérité, le besoin est une solution moindre qui ne s'accorde pas sur notre véritable nature en tant qu'être humain. L’autorité a inventé le besoin pour être heureux ou pour survivre afin de dépendre d'elle L'autorité veut vous faire croire qu'elle est l'unique solution, le seul moyen pour obtenir ce que vous voulez pour être heureux ou pour survivre. Pour y arriver, vous devez dépendre exclusivement de l'autorité ou des autres et ne pas avoir d'autre possibilité, d’autre solution, d’autre choix. Les conséquences en sont l'habitude de croire que vous avez besoin des autres pour être heureux ou survivre, mais cela crée la peur de perdre vos besoins si l'autre se retire. Pour corriger cette situation et ne pas perdre le contrôle sur vous, l’autorité a inventé la sécurité, au lieu de comprendre que le besoin est un choix moindre qui existe afin de faire un choix plus élevé. Cependant, l'autorité ne comprend pas que l'on ne corrige pas une situation avec la même énergie qui l'a créée, donc avez la peur de perdre leur pouvoir ! Le besoin vous rend malheureux en ayant des attentes Avez-vous déjà considérez ce que sont les attentes ? Vous savez, ces choses que l'on a à l'esprit de ce que l'on veut, les résultats qu'on s'attend d'avoir ? Je me souviens d'un Noël, où je ne m'attendais pas à recevoir de cadeau et ainsi ne pas m'inquiéter à ce sujet. Puis, une fois rendu à Noël, de recevoir un cadeau inattendu... Quelle belle surprise pour moi ! Je me souviens aussi de ma petite nièce qui s'attendait de recevoir une poupée particulière à Noël et une fois la journée arrivée, ne pas recevoir sa poupée. Tous les autres cadeaux n'avaient plus d'importance pour elle. Quelle tristesse ! Le besoin vous rend inconscient de votre pouvoir de créer Si vous croyez que vos besoins devraient être comblés par les autres, alors vous oubliez votre pouvoir de créer ce que vous voulez pour vous et ainsi être conditionné à une seule façon, une seule solution, soit par les autres. Nous avons été conditionnés depuis notre naissance, à vouloir ce que les autres voudraient que nous ayons, oubliant alors, notre pouvoir de création en se souciant profondément des résultats et non du processus qui crée les résultats. Pourtant, nous sommes le processus qui crée les résultats et ne pas en être conscient, c'est être dépendant des autres qui comblent nos besoins et ainsi oublier vos outils de la création qui sont la pensée, la parole et l'action. Le besoin vous rend possessif J'ai besoin de ma femme, car elle m'apporte du sexe, du plaisir, une présence agréable ou un statut social. Je ne veux pas perdre cela et je dois la contrôler, avoir le pouvoir sur elle, car mon bonheur dépend d'elle et non de moi. Vous avez besoin de votre homme, car il apporte votre stabilité financière, la protection sociale ou les divertissements contre la monotonie. Vous ne voulez pas perdre tout cela est alors vous croyez que vous devez le contrôler, car votre bonheur dépend de lui, non de vous. Par conséquent, le besoin crée dans notre esprit, une forme de possession, d'exclusivité, de jalousie, car nous croyons en l’existence d’une seule solution et en plus, nous faisons confiance aux autres, non à soi-même, afin de pouvoir créer la vie que nous voulons. Existe-t-il un choix plus élevé que le besoin aux autres ? Je me suis libéré du besoin aux autres, en acceptant et en comprenant, que la relation n’est pas une solution pour m’apporter ce que je veux, mais bien pour créer et offrir aux autres, ce que je veux pour moi et ainsi faire l’expérience de l’avoir. Par exemple, si je désire de l'amour de l'autre, alors il suffit que je sois aimable envers l'autre. Si je désire que ma partenaire soit attentive, alors je suis attentif à elle. Si je veux du respect, alors il suffit que je sois respectueux envers l’autre. Ainsi, je ne suis pas dans l'attente, dans l'espoir que ma partenaire fasse quelque chose pour moi et me sentir mal, si elle ne s’exécute pas pour satisfaire mon bonheur. En fait, je préfère que ma partenaire soit aimable envers moi, mais je n'ai pas besoin qu'elle le soit. Et si je désire qu'elle le soit, alors je choisis de faire une action aimable sans avoir d'attente en retour. Ce qui compte est de vivre sans avoir de besoins, mais avoir des désirs. La différence est vaste ! Qu’est-ce qui compte le plus pour vous ! Le besoin est un choix moindre qui existe pour faire un choix plus élevé. Vivre sans avoir besoin de quelqu'un ou de quelque chose est ce que nous sommes. Le besoin est une illusion de ce que l'amour n'est pas et des milliards de gens croient le contraire. Est-ce que le besoin vous sert, vous est utile, compte tenue de ce que vous aimeriez vivre, selon vous ? Si cela vous sert, alors continuez à vivre de la même façon, mais si cela ne vous sert pas, vous cause un problème, alors pourquoi ne pas faire un choix plus élevé pour vous ? Le besoin existe afin de faire entrer en existence dans votre esprit, ce que le besoin n’est pas, donc ce que vous êtes, et ainsi avoir un choix libre pour créer ce dont vous aimeriez avoir ou être. Nous sommes dépourvus de besoin et la preuve en est, que nous sommes toujours ici en ce moment, donc que tous nos besoins ont été comblés jusqu'à ce jour. Par conséquent, nous n'avons pas besoin de personne en particulier pour exister ou pour vivre, mais sans les autres, nous ne pouvons pas nous connaître ni créer l'expérience de qui nous vous ? Quels sont vos sentiments qui résonnent le plus avec ce qui est écrit ? Laissez-moi vos commentaires pour mieux écouter vos inquiétudes. Livres recommandés Auteur entrepreneur de plusieurs contenus éditoriaux de sites Web et fondateur d'entreprise. C'est la vérité qui libère et non les efforts qu'on fait pour se libérer.
La presque totalité d’entre nous aspirons à être heureux, dans les différentes sphères de notre vie. Il n’y a qu’à voir tout ce que nous faisons, dépensons et achetons en espérant que cela nous procurera au moins une parcelle de bonheur. Souvent, nous attendons après le bonheur. Nous serons heureux quand nous aurons rencontré l’homme ou la femme idéale, quand nos problèmes seront réglés, quand nos enfants se comporteront mieux, quand nous obtiendrons enfin l’emploi idéal ou ce diplôme qui nous permettra d’y accéder, quand nous aurons plus d’argent et moins de soucis… » Et puis on jour, nous réalisons que finalement, nous ne sommes pas encore heureux, même si nous avons eu tout ce que nous désirons. C’est que le bonheur ne s’achète pas et ne dépend pas des autres. Il ne dépend que de NOUS. Ce n’est donc pas l’environnement qui détermine notre niveau de bonheur. À preuve, ces enfants qui n’ont rien dans certains pays mais qui semblent si heureux et qui sourient toujours, alors que des gens qui semblent tout avoir, vivent dans de grosses maisons, ont l’emploi rêvé mais semblent si malheureux. Le bonheur n’est pas une destination, c’est une disposition d’esprit. Voici 10 critères de base essentiels pour vivre heureux. LE VOULOIR! Étonnamment, bien que nous disions presque tous souhaiter être heureux, certains font rarement des gestes concrets pour l’être. Nous reconnaissons-nous le droit au bonheur? Croyons-nous le mériter? Voulons-nous vraiment être heureux, car cela changera notre vie à jamais? S’éloigner du négatif et s’entourer de positif Tant que nous conservons dans notre environnement immédiat des personnes négatives ou toxiques, que nous écoutons les drames à la télé, il nous sera difficile d’être heureux. Le négatif attire le négatif alors que le positif attire le positif. Choisissons donc avec soin ceux qui nous entourent et ce que nous laissons entrer dans nos pensées. S’aimer Il n’existe pas de gens heureux qui ne s’aiment pas, qui n’ont pas une certaine estime de soi. C’est en apprenant à nous aimer que nous nous accordons le droit d’être heureux. Pardonner On ne peut pas cultiver du négatif d’une main, en gardant rancune envers quelqu’un, et récolter du positif dans l’autre main. Pardonner aux autres, se pardonner à soi font partie des bases d’une vie heureuse. Avoir de la gratitude Savoir reconnaître, apprécier et remercier pour tout ce que nous vivons, ce que nous avons, nous remplit de gratitude. La gratitude attire l’abondance, que nous y croyons ou pas. Plus nous voyons le beau et le bon dans nos vies, plus il y en aura. Vivre dans le moment présent Le bonheur ne se conjugue jamais au passé, ni au futur. Notre seule opportunité de bonheur est ici maintenant, dans le moment présent. En vivant consciemment chacun de nos moments présents, nous apprécions davantage les petites joies que la Vie met sur notre chemin Sortir de notre zone de confort Oser essayer de nouvelles choses, rompre avec une routine limitative, donner de l’expansion à nos pensées et à nos limites agrandit considérablement notre zone de bonheur. En surmontant nos peurs pour sortir de notre confort, nous apprenons à nous connaître davantage et à vivre plus intensément. Écouter sa petite voix intérieure Elle nous parle toujours cette petite voix. C’est quand nous ne l’écoutons pas que nous nous éloignons le plus de ce que nous sommes vraiment. En l’écoutant, nous nous rapprochons de notre enfant intérieur, de l’appel de notre âme à révéler notre vraie nature, pour être plus pleinement nous-mêmes. Être ouvert à la Vie Les épreuves, les problèmes, les trahisons, les chagrins et les deuils font tous partie de la Vie. Lorsque nous
Un exemple de problématisation l’analyse préalable de l’intitulé du sujet Dépend-il de nous d’être heureux ? » En philosophie, il ne faut pas s’en tenir à la littéralité de l’intitulé du sujet de dissertation, mais en analyser les termes afin d’en extraire le problème sous-jacent initialement inapparent. Avant même de puiser dans votre culture philosophique et de partir à la recherchedes références qui vous permettront de traiter un sujet de dissertation, vous devrez vous livrer à une analyse préalable, à la fois sémantique et philosophique des termes du sujet, pour en dérouler la logique propre et en exhiber les rapports, voire les tensions. C’est ainsi que vous construirez votre problématique. Ceci est un exemple de problématisation possible, ce n’est ni un modèle ni l’étatdéfinitif de la réflexion qui est exigée de vous. Vous avez là un aperçu de ce que pourrait être une problématisation préalable à toute construction de plan. À la question de savoir s’il dépend de nous d’être heureux, au lieu de répondre mécaniquement et successivement par oui ou par non, on répondra par la mise en valeur préalable d’un certain nombre de problèmes qu’une simple analyse des termesde la question permettra de dégager. On s’interrogera ainsi • sur les conditions externes et internes qui déterminent notre accès au bonheur et justifient ou non et dans quelle mesure, que l’on s’interroge sur la possibilité qu’il dépende de nous. Se demander s’il dépend ou non de nous d’être heureux, c’est donc dans un premier temps, s’interroger sur les conditions matérielles,psychologiques, sociales, culturelles, qui autorisent cet éventuel accès au bonheur ; • mais c’est aussi dans un second temps, et à un second niveau, se demander si la reconnaissance de ces conditions déterminantes interdit ou non que l’on considère que l’accès au bonheur dépende de nous. En d’autres termes, reconnaître l’existence de conditions principalement matérielles déterminant notre accès aubonheur, laisse-t-il une marge de manœuvre à notre volonté dans sa quête du bonheur ? • Il faut donc s’interroger sur ce que signifie l’expression dépendre de nous » 1 Première manière de comprendre l’expression dépendre de nous » au sens fort, ce qui dépend de nous ne dépendrait ainsi que de nous. Selon ce point de vue, l’accès au bonheur se penserait selon une autarcieexclusive de toute intervention ou influence issue de l’extérieur [autarcie = autosuffisance intégrale d’un territoire ou d’un État ; ici, nous transposons métaphoriquement ce concept à la sphère individuelle]. Pour répondre de manière affirmative à la question de savoir s’il dépend de nous d’être heureux, il faudrait pouvoir prouver dans tous les domaines de la vie dont l’enjeu est l’accès au bonheur,qu’aucune cause autre que nous n’est impliquée c’est une première possibilité… qui nous conduit à une impasse. En effet, s’il faut entendre la question dépend-il de nous d’être heureux ? en son sens fort, c’est-à -dire ne dépend-il que de nous exclusivement d’être heureux, exception faite de toute détermination issue de l’extérieur ?, la réponse risque fort d’être immédiatement négative, et leproblème d’être ainsi clos, puisque nous reconnaissons tous que parmi les ingrédients de l’état que nous qualifions d’heureux, figurent un certain nombre d’éléments relevant du confort matériel ou de la survie biologique, qui nous mettent nécessairement dans une situation de dépendance vis-à -vis de l’extérieur et d’autrui dépendance physiologique à l’égard de l’environnement ; dépendance matérielle à l’égard de nos conditions de vie/survie quotidienne ; dépendance sociale à l’égard de nos prochains dont nous ne saurions nous passer, etc.. 2 D’où une seconde manière de s’interroger sur l’expression dépendre de nous » s’agit-il au contraire de désigner par ce qui dépend de nous une prise de conscience libre du fait que l’indépendance matérielle ne peut jamais nous être acquise,…
17 Juin 2010 , Rédigé par Pierre Tebaldini Publié dans National Voici l’un des sujets du bac de philosophie. Etrangement, le thème me plait. Oui, pourtant la philosophie n’a jamais été mon fort mais là , j’ai presque envie de prendre la plume et la place d’un lycéen. Je ne suis pas certain d’avoir une bonne note malgré l’enthousiasme qui m’envahit maintenant. Ai-je envie de répondre à la question qu’est-ce qu’être heureux ? » ou ai-je envie de disserter sur la dépendance » ? Je ne sais pas. Par contre, je crois réellement que le bonheur passe aussi par un état d’esprit. Bien sûr, la situation, les problèmes extérieurs sont toujours des facteurs déterminants mais il y a tant de personnes qui ne manquent de rien si ce n’est de bonheur et tellement d’autres qui ont si peu et qui pourtant sourient à la vie. La vie est belle, n’est pas qu’un film magnifique de Roberto Benigni. Il s’agit aussi d’une des phrases que je dois prononcer le plus souvent dans la journée. Peut-être suis-je un éternel optimiste utopique, peut-être vois-je trop la vie en rose là , certains vont sourire ? Pourtant, je ne vis pas dans le luxe, je ne mange pas du foie gras tous les midis, je ne vis pas dans une somptueuse villa, je n’ai pas un métier qui me permet d’être riche et célèbre. Non, je suis quelqu’un de tout à fait normal qui a rencontré des difficultés comme beaucoup et j’aime la vie, j’aime les gens en premier lieu ma femme et mon fils évidemment. Ce bonheur, nous nous le sommes créés et j’espère sincèrement que tout le monde puisse être aussi heureux malgré les soucis du quotidien. On doit lutter contre le chômage, contre l’insécurité, contre le mal-logement, mais l’on ne doit pas perdre l’envie d’être heureux. Alors à la question qu’est-ce qu’être heureux ? », je répondrais que malgré les difficultés de la vie quotidienne, il faut aussi vouloir être heureux. Nous sommes les seuls à gérer notre vie.
depend il de nous d ĂŞtre heureux