ï»żBatmanVs Superman Version Longue Ă  prix bas ⛄ Neuf et occasion Promos et prix rĂ©duits allĂ©chants 5% remboursĂ©s minimum sur votre commande ! AprĂšsla mauvaise rĂ©ception de Batman vs Superman et Justice League, cette idĂ©e a Ă©tĂ© abandonnĂ©e assez rapidement. Alors que Reeves a admis avoir lu et apprĂ©ciĂ© le scĂ©nario qu’Affleck avait Ă©crit, il a dĂ©cidĂ© d’aller dans sa propre direction. Ben Affleck en tant que Batman du DCEU Prendre le personnage en version autonome, plutĂŽt que connectĂ© directement au plus Alorsque la version longue de Batman vs Superman approche Ă  grands pas, vous vous demandez sĂ»rement quelles sont les scĂšnes supplĂ©mentaires qu’elle va ayv(BD-1080p)* Les Trois royaumes, 2nde partie Streaming Français *azd(BD-1080p)* La LĂ©gende de Baahubali : 1Ăšre Partie Streaming Français *b4L(BD-1080p)* Passages Nuageux Streaming Français *Bbf(BD-1080p)* L'Âge de glace : La Grande Chasse aux Ɠufs Streaming Français *bbq(BD-1080p)* Les Diaboliques Streaming Français Cetteversion longue de 4 heures dresse un panorama exhaustif des ambitions avortĂ©es de Zack Snyder avec le DC Extended Universe. On vous donne 7 bonnes raisons de voir le film dĂšs maintenant. OnePiece saison 7 en dĂ©tails : avis, rĂ©sumĂ© d'Ă©pisodes, titres VF VO (version originale), bande-annonce en streaming vidĂ©o et spot TV, dates et ordre de diffusion dans la saison, Guest-stars. dFAD9a7. Drame Action Super-hĂ©ros DC Comics Superman Batman Justice League Batman v Superman l'Aube de la justice est ce soir Ă  21h15 sur TMC. Avant Justice League et le Zack Snyder's Justice League alias Snyder Cut, Batman v Superman L’Aube de la justice de Zack Snyder a passionnĂ©ment divisĂ© le public. Retour sur ce combat de titans, menĂ© par Ben Affleck et Henry Cavill. La machine de guerre DC s'est relancĂ©e avec le succĂšs critique de The Suicide Squad, la rĂ©cente sortie de The Batman et l'arrivĂ©e prochaine de The Flash, pourtant il y a un film qui continue d'alimenter des dĂ©bats des annĂ©es aprĂšs Batman v Superman. Ridicule, grotesque et boursouflĂ© pour les uns, Ă©pique, passionnant et complexe pour les autres, le film de Zack Snyder est un sujet sans fin. Comme le public et la critique, l'Ă©quipe d'Ecran Large n'est pas d'accord sur le sujet. AprĂšs notre critique enthousiaste de la version cinĂ©ma de BvS, et encore plus heureuse de la version longue de Batman v Superman, retour sur ce gros morceau super-hĂ©roĂŻque de 3 heures en ultimate cut. OUI LE DÉBUT Dans les comics, en dessin animĂ©, en jeu vidĂ©o, au cinĂ©ma... on ne compte plus les relectures du trauma originel de Bruce Wayne, qui vit ses parents assassinĂ©s sous ses yeux dans une ruelle lugubre. Autant dire qu’on pensait en avoir soupĂ©. Mais c’était sans compter sur le goĂ»t de Zack Snyder pour les ouvertures lĂ©chĂ©es, son amour des cadres sophistiquĂ©s et d’une symbolique un peu lourdaude. Une recette qui lui permet de revisiter ces images pourtant connues et d’y apposer sa marque, son style, quand sous nos yeux, le jeune Bruce endeuillĂ©, nimbĂ© de chauves-souris, s’élĂšve soudain du sol, pour mieux nous annoncer les tĂ©nĂšbres Ă  venir et l’appĂ©tit avec lequel Batman s’y plongera. Cette introduction quasi-mystique est prolongĂ©e par une seconde, beaucoup plus rugueuse et matĂ©rielle, qui sert de contrechamp au climax de Man of Steel. Wayne tente d’y sauver ses collaborateurs dans un Metropolis devenu champ de bataille stellaire, alors que deux Kryptoniens la pulvĂ©risent pour rĂ©gler leurs diffĂ©rends. AllĂ©gorie du 11 septembre, nouveau trauma pour Bruce, et la naissance d’une froide rĂ©solution neutraliser Superman. Cette deuxiĂšme couche offre au film une entrĂ©e en matiĂšre immersive, Ă  la gravitĂ© stupĂ©fiante. La chute du pur TRÈS BIEN combat mythologique et politique Zack Snyder a beau entrechoquer ses reprĂ©sentations mythologiques avec la finesse d’un enfant en crise d’hyperglycĂ©mie, l’entreprise rĂ©ussit, grĂące Ă  la cohĂ©rence des figures qu’il convoque. Tous ses personnages reviennent Ă  la matiĂšre premiĂšre de ce qui fait la spĂ©cificitĂ© de DC Comics traiter les super-hĂ©ros comme des dĂ©itĂ©s prĂ©cipitĂ©es parmi les hommes. Ce souhait de puissance, cette volontĂ© de se dĂ©passer, situe tous ces fous-furieux dans un commentaire nietzschĂ©en beaucoup plus nuancĂ© que d’habitude chez le rĂ©alisateur. Car la confrontation des valeurs entre Superman et Batman le contraint Ă  envisager le Dark Knight pour ce qu’il est devenu une allĂ©gorie de l’impĂ©rialisme amĂ©ricain, qui considĂšre toute remise en cause de ses acquis ou de ses intĂ©rĂȘts matĂ©riel tant l’exergue est mis sur les dĂ©gĂąts causĂ©s Ă  l’entreprise Wayne comme une menace inacceptable. Batman est la guerre prĂ©ventive, quand Superman renvoie Ă  une autre tare l’accusation d’impuretĂ© idĂ©ologique. Peu importe que Batou combatte pour le bien et obtienne des rĂ©sultats, ses mĂ©thodes ne sont acceptĂ©es par le Kryptonien qui veut obtenir sa soumission. Un choc des philosophies et des civilisations qui passionne Snyder. Deux symboles s'affrontent BOF un duel artificiel Superman a peut-ĂȘtre sauvĂ© le monde entier, mais il a cassĂ© plein d'immeubles et causĂ© beaucoup de victimes, donc Batman a un problĂšme avec lui. Batman, lui, essaie peut-ĂȘtre de sauver Gotham en l'expurgeant de ses gangsters et trafiquants d'humains, mais comme il n'hĂ©site pas Ă  ĂȘtre violent et faire rĂ©gner la peur, Superman a un problĂšme avec lui. Si les enjeux de BvS peuvent ĂȘtre Ă  ce point simplifiĂ©s, pour devenir ridicules et grossiers, c'est parce que le film ne les creuse pas - ou pas assez. Ils sont Ă©tablis comme des faits, des Ă©vidences, que le spectateur doit accepter. Batman v Superman, c'est le titre, c'est l'enjeu, c'est comme ça. Il faudra plus ou moins se contenter de l'intro du film et quelques rĂ©pliques pour comprendre la colĂšre de Bruce Wayne, et mĂȘme si c'est plus Ă©talĂ© cĂŽtĂ© Superman, ça reste lĂ©ger. En quelques scĂšnes, Clark dĂ©couvre Gotham, dĂ©couvre Wayne, dĂ©couvre Batman, et dĂ©cide que c'est un ennemi Ă  stopper, ou abattre si nĂ©cessaire. C'est d'autant plus frappant que BvS est un film qui privilĂ©gie la parole Ă  l'action, et passe Ă©normĂ©ment de temps Ă  Ă©couter ses personnages. Il y avait donc toute la place pour expliciter ces colĂšres, ces peurs, et montrer les dĂ©chirements moraux des personnages. Un peu de temps consacrĂ© Ă  l'Ă©volution et les Ă©tapes du "v" entre Batman et Superman aurait certainement donnĂ© plus de chair Ă  leur affrontement. J'aimerais que tu me beurres la biscotte, Bruce NON l'Ă©volution trop rapide de Superman Si Batman est la nuit il est d'ailleurs filmĂ© au dĂ©but comme un monstre de film d'horreur, Superman est le jour, et le porteur d'espoir. Clark Kent l'incarne aussi, notamment lorsqu'il dĂ©couvre la rĂ©alitĂ© de Gotham City, loin d'ĂȘtre aussi propre que Metropolis. Et la dĂ©termination de cette figure du Bien sera mise Ă  rude Ă©preuve face Ă  Batman il voit un grand danger dans ce justicier qui n'hĂ©site pas Ă  frapper, torturer et punir pour nettoyer les rues. Pour le monsieur propre de Krypton, l'homme chauve-souris est forcĂ©ment un ennemi. Mais comment Ă©crire ce Superman qui va aller jusqu'Ă  affronter un simple humain, alors qu'il avait hurlĂ© de douleur en devant tuer Zod certes son copain de planĂšte, mais clairement devenu un monstre ? C'est l'une des nombreuses facettes compliquĂ©es du scĂ©nario de BvS. Superman accepte de redescendre sur Terre et se prĂ©senter au sĂ©nat, pour rendre des comptes aux citoyens. ArrĂȘter Batman, qui se place lui aussi au-dessus des lois, va dans ce sens. Mais Superman dĂ©cide trĂšs trop vite de s'opposer violemment Ă  Batman. La colĂšre et la frustration de Superman ont du sens dans sa trajectoire, mais elles sont un peu trop survolĂ©es dans l'intrigue. D'autant que contrairement Ă  Batman, lui a dĂ©jĂ  eu droit Ă  sa prĂ©sentation dans Man of Steel, ce qui a certainement pesĂ© dans la balance pour BvS. Starlight, I will be chasing a starlight... OUI le choix de Ben Affleck Choisir Ben Affleck n’a absolument rien d’anodin. ComĂ©dien reconnu, son expĂ©rience du cĂŽtĂ© des super-hĂ©ros avec Daredevil a Ă©tĂ© un cuisant Ă©chec, et malgrĂ© l’électricitĂ© autour d’Argo, il est de notoriĂ©tĂ© publique que l’artiste lutte depuis plusieurs annĂ©es avec de lourds problĂšmes d’addiction, qui ne l’ont pas aidĂ© Ă  gĂ©rer au mieux sa carriĂšre. Un passif que Ben Affleck porte avec lui, et qu’il offre Ă  Bruce Wayne. MalgrĂ© son indĂ©niable puissance physique, on sent l’homme fatiguĂ©, prĂȘt Ă  basculer dans la mĂ©chancetĂ© et le cynisme. Sa gloire passĂ©e n’est plus perceptible que par instants. C’est donc une vĂ©ritable pulsion de mort qui habite le protagoniste, et en fait une incarnation unique du personnage, que l’ombre menace sans cesse d’engloutir. Attention Ă  la Bat-bonne-humeur BOF l'Ă©criture de Batman Dans BvS, Batman passe son temps Ă  vouloir tuer Superman, en rageant de ne pas y arriver, et en culpabilisant de n'avoir pu sauver tant d'innocents Ă©crasĂ©s dans Man of Steel. Dans Justice League, il passera son temps Ă  regretter la mort de Superman, en rageant et en culpabilisant de n'avoir pu le sauver. La mĂ©canique est rĂ©pĂ©titive, et enferme Bruce Wayne dans un nuage de tristesse un peu artificiel, comme s'il portait une pancarte "Droopy en thĂ©rapie" autour du cou. Un sentiment exacerbĂ© par la construction du personnage dans Batman v Superman, qui traverse un musĂ©e de traumas du dĂ©but Ă  la fin. Non seulement la mort de ses parents est remise en scĂšne dĂšs le dĂ©but, mais le film alourdit le tableau par la suite. Un costume de feu Robin, une rĂ©fĂ©rence Ă  Gotham qui abĂźme les meilleurs d'entre nous, et le milliardaire semble porter toute la misĂšre du monde sur ses Ă©paules carrĂ©es. Sauf que le film passe finalement peu de temps Ă  explorer, justifier et mettre en scĂšne ces douleurs, prĂ©fĂ©rant les poser comme des faits dans le dĂ©cor. Si Batman en est lĂ , c'est parce qu'il a cochĂ© toutes ces cases de la tragĂ©die. Le scĂ©nario de David S. Goyer et Chris Terrio oscille ainsi entre les gros sabots la mort des parents, Ă  grands coups de ralentis et effets-chocs et la simple Ă©vocation, avec une expression grave sur le visage de Ben Affleck pour insister. D'oĂč la sensation d'un drame artificiel et forcĂ©, voire crispĂ©, qui condamne le personnage Ă  avancer sur la mĂȘme ligne droite de colĂšre-dĂ©sespoir, forcĂ©ment monotone sur trois heures. Alerte trauma OUI Lex Luthor Bien des spectateurs ont Ă©tĂ© dĂ©contenancĂ©s par cette vision de l’ennemi jurĂ© de Superman. Pourtant, elle est Ă  bien des Ă©gards fidĂšle Ă  la nature profonde du personnage. Grand capitaliste ivre de pouvoir, humain dĂ©sireux de s’élever jusqu’à l’Olympe, symbole de rĂ©ussite sociale et grand complotiste devant l’éternel. Mais plutĂŽt que de dupliquer simplement son apparence issue des comics, ou de singer les performances de Gene Hackman et Kevin Spacey, Snyder s’amuse Ă  dĂ©cliner ses principes Ă  son Ă©poque. Lutor n’est donc plus uniquement un industriel, mais un petit gĂ©nie de l’entrepreneuriat numĂ©rique et de l’innovation, une sorte de dark Zuckerberg qui flirte allĂšgrement avec la caricature. Il est sauvĂ© par le premier degrĂ© du rĂ©alisateur, qui ne veut jamais le tourner en ridicule, mais plutĂŽt dĂ©voiler sa dimension pathĂ©tique. Une relecture rĂ©ussie Ă©galement grĂące Ă  Jesse Eisenberg, qui met une invraisemblable foi dans son interprĂ©tation. Toujours sur le fil du surjeu et du cabotinage, il parvient Ă  faire de son Lex une victime de son propre Ă©go, un mĂ©galomane sur le point d’implose et capable de distiller un authentique malaise, comme lors du discours exaltĂ© qu’il tente de donner lors d’un gala de charitĂ©. "Sympa cette green lantern" Oui la musique N'en dĂ©plaise aux oreilles fatiguĂ©es par les mĂ©lodies de Hans Zimmer qui a inĂ©vitablement fini par se rĂ©pĂ©ter vu son omniprĂ©sence, la bande originale de Man of Steel qu'il avait en partie composĂ©e avec Junkie XL Ă©tait dĂ©jĂ  une petite merveille, avec des morceaux fantastiques comme Arcade. Pour BvS, le duo s'est retrouvĂ©, et c'est idĂ©al deux titans s'affrontent Ă  l'Ă©cran, et la symphonie de ce duel est orchestrĂ©e par deux artistes trĂšs diffĂ©rents. Si Hans Zimmer reprĂ©sente l'archĂ©type du compositeur hollywoodien Ă©mĂ©rite, Ă  la trajectoire parfaite, Junkie XL est la nouvelle garde, venu de l'Ă©lectro et la new wave. Cette association a donnĂ© lieu Ă  une musique extrĂȘmement riche, qui contribue Ă  la complexitĂ© de BvS. Grandiloquente, sensationnelle, mĂ©lancolique, explosive, la bande originale de Batman v Superman est Ă  l'image d'un film qui dĂ©borde d'envie, et va dans plusieurs directions. Difficile de ne pas s'attarder sur le thĂšme inattendu de Wonder Woman, qui tranche avec le reste par sa lĂ©gĂšretĂ©, et les sonoritĂ©s du violon Ă©lectronique de Tina Guo. Mais il y a aussi le thĂšme de Lex Luthor, avec The Red Capes Are Coming, qui traduit brillamment la folie un peu baroque du personnage, ou encore New Rules, un morceau plus sobre, mais trĂšs beau. OUI le sens du "Martha" Pour beaucoup, la carte Martha a eu des airs de joker malvenu, de deus ex machina sorti du chapeau. C’est pourtant la clef et quelle clef de la superstructure imaginĂ©e par Snyder. Colosses aux pieds d’argile, dieux adolescents, Batman et Superman se sont laissĂ©s emporter par une spirale Ă©gotique et violente, quitte Ă  ĂȘtre manipulĂ©s par celui qu’il prenne pour un vermisseau. Et quand tous deux s’affrontent, prĂȘts Ă  en dĂ©coudre et causer la mort de leur adversaire, la seule chose qui peut les ramener sur terre, l’unique disjoncteur Ă  cette machine folle, tient en 5 lettres. Si “Martha” calme si promptement leurs ardeurs, c’est parce que le patronyme dĂ©voile leur vraie nature deux orphelins traumatisĂ©s qui ont utilisĂ© leur volontĂ© de puissance Ă  la maniĂšre d’une bĂ©quille, ici rompue par l’évocation de leur mĂšre. En outre, il est plutĂŽt malin de la part de Sndyer d’avoir ainsi recours aux figures maternelles, quand les mythologies respectives des personnages ont souvent mis l’emphase sur les legs paternels. Une maniĂšre de surprendre, mais aussi d’ancrer ces hĂ©ros dans une humanitĂ© plus identifiable et concrĂšte. Une perle cette Martha MOYEN lE SURJEU SUR "Martha" Comme souvent dans BvS, il y a un gouffre entre l'intention et l'exĂ©cution. L'humanisation express de Bruce et Clark a beau avoir du sens dans le scĂ©nario, elle est Ă©crite et mise en scĂšne avec la finesse des chaussures compensĂ©es de Batman. Les dialogues lourdingues "Find him ! Save Martha !", les flashbacks lourdingues la tombe, la mort, le collier, la douleur, l'interprĂ©tation lourdingue "What did you say that name ?!", et bien sĂ»r l'arrivĂ©e de Lois pour sous-titrer la scĂšne, le tout emballĂ© dans une petite musique larmoyante... il y a quelque chose de lourd et grotesque, dans cette scĂšne. AprĂšs 18 mois de haine cocotte-minute contre Superman, il aura suffi d'un instant Ă  Bruce Wayne pour baisser les armes, et ouvrir les yeux. DerriĂšre le demi-dieu, il y a un homme. Qui a une maman. Et un petit coeur, comme lui. Cet ennemi n'Ă©tait qu'un frĂšre, et cette bataille, une bĂȘtise. Encore une fois, l'idĂ©e n'a rien de problĂ©matique dans le principe. Mais ce moment a beaucoup marquĂ©, car c'est un possible point de rupture ultime pour ceux qui Ă©taient gĂȘnĂ©s par l'Ă©criture, le ton et les enjeux, c'est la goutte d'eau. Celle qui amĂšne Ă  se demander pourquoi Superman n'a pas essayĂ© de mentionner Lex Ă  un moment ou un autre, pourquoi ce combat s'Ă©ternise alors que les yeux lasers auraient trĂšs bien pu cramer la chauve-souris trĂšs vite, ou pourquoi le film s'appelle Batman v Superman si leur affrontement n'est mĂȘme pas l'apothĂ©ose, et est rĂ©glĂ© en 30 secondes avec la mention de maman. L'autre Martha BOF le climax laid de Doomsday On a beaucoup critiquĂ© l’affrontement final opposant Batman, Superman, Wonder Woman et Doomsday, comme Ă©tant un exemple de ce que les blockbusters contemporains ont de pire Ă  offrir en matiĂšre d’orgie numĂ©rique. Et si indiscutablement, cette longue scĂšne d’action tranche avec l’illusion de rĂ©alitĂ© tangible qui a traversĂ© tout le rĂ©cit jusqu’alors, elle est loin d’ĂȘtre intĂ©gralement Ă  jeter. Tout d’abord, si dĂ©luge d’effets numĂ©riques il y a, ils sont globalement d’excellentes factures, Ă  mille lieues des scĂšnes d’action rarement finalisĂ©es du Marvel Cinematic Universe. DĂšs la naissance de Doomsday, les jeux de perspective, le travail sur les masses et le rendu organique de la crĂ©ature impressionne. Une fois le monstre Ă  l’air libre, Snyder peut se plaire Ă  mĂ©langer les francs hommages Ă  Dragon ball Z et l’imagerie de catho-apocalypse qu’il affectionne. Visuellement, le rĂ©sultat est souvent splendide, et intensĂ©ment spectaculaire. Reste la question de la direction artistique, Ă  savoir l'apparence de Doomsday, sorte de petit-dĂ©jeuner digĂ©rĂ© Ă  la va-vite, qui jure avec ce qui a prĂ©cĂ©dĂ©. Force rouge Malheureusement, ce pauvre Doomsday n’est pas un personnage, mĂȘme pas un symbole, et Ă  peine un levier scĂ©naristique utilisĂ© pour conclure le rĂ©cit. Par consĂ©quent, il ne peut provoquer de conflits ou d’enjeux Ă©motionnels dignes de ce nom. Un constat d’autant plus frappant que le film en vient Ă  maltraiter une nouvelle fois le personnage de Lois, condamnĂ©e Ă  aller rĂ©cupĂ©rer la fameuse lance Ă  Kryptonite, lors d’une sĂ©quence artificielle qui fait une fois de plus du personnage une demoiselle en dĂ©tresse ajoutĂ©e vainement Ă  l’ensemble. Le constat est d’autant plus rageant que l’enchaĂźnement d’images fortes, la maĂźtrise technique de l’ensemble et l’ambition visuelle de Snyder laissent rĂȘver Ă  ce qu’aurait pu donner un film pensĂ© pour narrer l’avĂšnement de Doomsday, qui aurait laissĂ© libre cours Ă  l’inventivitĂ© de son rĂ©alisateur et Ă  la veine catastrophiste de son intrigue. La gueule de bois, une allĂ©gorie BOF BvS avec un climax sans Batman v Superman Pour le spectateur qui s’impatientait de dĂ©couvrir Batman v Superman, le blockbuster risque de dĂ©boucher sur une sacrĂ©e dĂ©sauce. Dans Batman v Superman, l’affrontement entre Batman et Superman... n’est pas du tout le point d’orgue de la relation entre Batman et Superman. Et mine de rien, ce choix risquĂ© joue Ă  plusieurs niveaux contre le film et son impact sur le public. Le film n’a-t-il donc pas compris nos attentes ? S’en est-il moquĂ© ? Difficile d’y voir clair dans cette dichotomie entre le programme annoncĂ© et celui auquel nous avons. Il y avait pourtant tant Ă  raconter autour de ces deux figures, et l'intrigue l'avait jouĂ© avec tant de force, d'emphase, jusqu'alors. On peut imaginer pourquoi le studio souhaitait une conclusion qui ouvre vĂ©ritablement sur le film suivant dĂ©jĂ  programmĂ© pour ĂȘtre fabriquĂ© Ă  marche forcĂ©e, mais cette orientation abĂźme beaucoup la valeur du rĂ©sultat final. Le procĂ©dĂ© donne l’impression que toute la progression dramatique opposant les deux super-hĂ©ros a Ă©tĂ© parfaitement stĂ©rile, et qu’en fin de compte, ce scĂ©nario ne savait pas bien quoi nous raconter. Tout aussi embĂȘtant, il contraint les nouveaux enjeux ainsi balancĂ©s dans le rĂ©cit l’alliance, le sacrifice, et la nĂ©cessitĂ© de former la Justice League Ă  se prĂ©cipiter Ă  toute vitesse, et dans le dĂ©sordre. Quelle idĂ©e de se battre en Bretagne aussi NON Lois LANE ou lame Le moment Martha a tellement gĂ©nĂ©rĂ© de colĂšre et blagues que la nullitĂ© de Lois Lane dans la derniĂšre partie du film a presque Ă©tĂ© oubliĂ©e. Certes, ce personnage de super-journaliste super-charmante super-naĂŻve-qui-ne-reconnaĂźt-pas-Clark-avec-ses-lunettes n'a jamais Ă©tĂ© le plus simple Ă  Ă©crire dans les adaptations de Superman, et la version incarnĂ©e par Amy Adams est certainement l'une des plus solides. Le choix d'une actrice si talentueuse, et si loin de la potiche, n'y est pas Ă©tranger. Peu importe son humour, sa bravoure, son intelligence et sa carriĂšre, Lois revient irrĂ©mĂ©diablement au rĂŽle d'Ă©ternelle demoiselle en dĂ©tresse. Elle a alors tendance Ă  finir menacĂ©e ou tuĂ©e par les mĂ©chants, utilisĂ©e comme un joli jouet par les scĂ©naristes pour arranger l'intrigue elle est kidnappĂ©e pour attirer Superman et Superman doit voler Ă  son secours, elle est lĂ  au bon moment pour le regarder avec amour. Illustration magnifique de cette boucle infernale la fameuse scĂšne de la chute dans le vide et sauvetage de Superman, rĂ©pĂ©tĂ©e dans Man of Steel et BvS. Attention, ça va tomber Mais ce n'est pas le pire dans BvS. UtilisĂ©e comme leurre par Lex, elle arrive pile-poil au bon moment du combat pour sauver Superman et expliquer le mot-clĂ© Martha ce qui est Ă  peine moins grotesque que son arrivĂ©e dans la gare Ă  la fin de Man of Steel. Ensuite, elle gĂšre la fameuse lance de kryptonite. ParallĂšlement au chaos, elle va donc trouver un coin oĂč s'en dĂ©barrasser, et la jette dans l'eau. Le temps qu'elle ressorte, le climax CGI a commencĂ© au loin elle comprend instantanĂ©ment et sans raison crĂ©dible que Doomsday vient de Krypton, et que la lance pourrait le tuer. La voilĂ  donc repartie en arriĂšre, Ă  la pĂȘche Ă  la kryptonite. Sauf que tout s'Ă©croule, qu'elle manque de se noyer, et que Superman vient la sauver. Il y aura aussi la scĂšne d'adieux avant le sacrifice, et les larmes Ă  la fin. Bref, le de la dramaturgie super-hĂ©roĂŻque, pas forcĂ©ment atroce, jamais vraiment intĂ©ressante, et parfois ridicule Ă  souhait. Et si tu restais chez toi avec un verre de vin ? OUI le style Snyder Le cinĂ©aste fait partie de ces crĂ©ateurs d'images reconnaissables entre 1000. Son amour des ralentis, son dĂ©sir d'entamer ses rĂ©cits via des introductions stylisĂ©es Ă  outrance, son rapport trĂšs emphatique Ă  la musique, ses choix colorimĂ©triques, tout concourt Ă  en faire un des rares auteurs Ă  encore pouvoir imposer leur patte au sein des blockbusters contemporains. Et quand vient l'heure de nous en mettre plein les mirettes, on retrouve tous les fondamentaux de l'artiste. Mais plus encore que du cĂŽtĂ© de la pyrotechnie, c'est dans ses sĂ©quences faussement calmes qu'il exprime toute sa verve. DiscrĂ©tion des messages chez Snyder, allĂ©gorie Que Superman traverse les couloirs du SĂ©nat, ou que Luthor reçoive dans son bureau une politicienne qu'il mĂ©prise, il parvient toujours Ă  insuffler une force Ă©pique Ă  l'ensemble, en dĂ©pit d'une grande quantitĂ© de personnages, de sous-intrigues, et d'un script qui ne lĂ©sine jamais sur les dialogues. La grandiloquence qui le menace toujours ne se dĂ©partit jamais d'un ton terre-Ă -terre, totalement premier degrĂ©, qui permet Ă  cette Ă©popĂ©e de ne jamais perdre de son aura. Mais ce qui achĂšve de rĂ©jouir, ce sont les sĂ©quences les plus graves ou sombres, dans lesquelles Zack Snyder renoue avec une atmosphĂšre quasi-horrifique, assez proche de ses trouvailles de L'ArmĂ©e des morts. Ainsi, le cauchemar durant lequel intervient un alter ego de Batman Ă©voquant Man-Bat ou encore la premiĂšre scĂšne Ă  dĂ©voiler le Dark Knight sont autant de profondes incursions dans l'horreur, qui tranchent puissamment avec les reprĂ©sentations actuelles des super-hĂ©ros. Non seulement la grammaire cinĂ©matographique du metteur en scĂšne est demeurĂ©e intacte face Ă  ce bulldozer hollywoodien, mais ce sont toutes ses facettes qui sont ici convoquĂ©es. L'heure de signer le constat BOF le style Snyder quand il va trop loin Ceux qui aiment le cinĂ©ma de Zack Snyder en aiment les couleurs exagĂ©rĂ©es, les lumiĂšres Ă©clatantes, les ralentis Ă  l'extrĂȘme, et les effets de style outranciers. Et ceux qui dĂ©testent le cinĂ©ma de Zack Snyder citeront probablement les mĂȘmes raisons. Batman v Superman a donc logiquement provoquĂ© les mĂȘmes crises dans ses excĂšs, sans surprendre ses fans ou dĂ©tracteurs. Toutefois, mĂȘme les Ăąmes sensibles Ă  son style peuvent trembler ou ricaner. Par exemple, dans l'intro oĂč Bruce Wayne sauve une petite fille qui manque d'ĂȘtre Ă©crasĂ©e par un poteau mĂ©tallique en forme de croix, avant de regarder vers le ciel d'un air affectĂ©. Ou face Ă  Wonder Woman, mi-iconique mi-ridicule avec ses poses mettant en valeur son brushing ou sa moue. Zack Snyder cherche perpĂ©tuellement Ă  marier son amour des comics Ă  celui du cinĂ©ma, pour retranscrire la beautĂ© iconique des cases dans le mouvement d'un plan - c'Ă©tait particuliĂšrement Ă©vident et vivifiant dans Watchmen, prĂ©cisĂ©ment critiquĂ© pour ça. D'oĂč un maniĂ©risme qui frĂŽle parfois le grotesque, avec des acteurs rĂ©duits Ă  des figurines dĂ©naturalisĂ©es, oĂč tout le jeu d'acteur, le rythme, la cohĂ©rence peut ĂȘtre sacrifiĂ© pour l'image et l'effet. Pub pour aprĂšs-shampoing ou moment hĂ©roĂŻque ? BOF l'univers Ă©tendu, clĂ© USB Pour dĂ©voiler son univers Ă©tendu, le cinĂ©aste a fait un pari audacieux celui d’une sĂ©quence, connue sous l’appellation Knightmare, dont le statut est pour le moins flou, au cours de laquelle Batman mĂšne une insurrection dĂ©sespĂ©rĂ©e au beau milieu d’un monde post-apocalyptique. Parfaitement mise en scĂšne, intrigante, spectaculaire et conclue par une petite introduction spatio-temporelle de Flash, la scĂšne a de quoi impressionner, et surtout, ne prend pas le spectateur pour un bĂ©bĂ© auquel il faut tout prĂ©mĂącher. Sauf que voilĂ , pour un concept aiguisĂ© et plastiquement abouti, il faudra Ă©galement se fader une sous-intrigue interminable, qui voit Bruce hacker mollement les donnĂ©es de Lex-Corp, passer deux siĂšcles Ă  lire le contenu d’une clef USB, avant de nous balancer une sĂ©rie de micro-teasers. Le rĂ©sultat visuellement immonde et narrativement hideux, renforce l’impression d’une interconnexion totalement foireuse et artificielle. Ce constat est d'autant plus criant que la pauvretĂ© du montage, l'incohĂ©rence consistant Ă  accompagner chaque nouveau perso d'une petite mĂ©lodie et d'un logo rappelle plus un Ă©pisode anecdotique de Mortal Kombat que la naissance d'une vaste mythologie. Aqua-camĂ©o Revoir BvS, c'est donc voyager dans le temps, vers une Ă©poque oĂč le film devait ouvrir un grand univers. Zack Snyder a depuis laissĂ© entendre que Lois devait bel et bien mourir, ce qui aurait mis Superman sur une pente glissante vers le cĂŽtĂ© obscur de la Force. Le rĂ©alisateur avait mentionnĂ© l'Ă©quation Anti-vie, un Ă©lĂ©ment important des comics convoitĂ© par Darkseid, et qui permet de contrĂŽler les esprits. De quoi imaginer un Superman affaibli, et manipulĂ© par le vilain pour encadrer son invasion. Bref, des aventures Ă©piques. Sachant que Snyder avait visiblement prĂ©vu une aventure cosmique avec une trilogie Justice League, en partie dans l'espace et avec Green Lantern dans le coin, il y a de quoi regarder ce Knightmare en bavant et fantasmant. La Zack Snyder's Justice League sortie ensuite n'a fait que renforcer ce rĂȘve brisĂ© pĂ©niblement recollĂ© d'un univers Ă©tendu qu'on attendait. Tout savoir sur Batman v Superman L’Aube de la justice Batman v Superman Ă©tait une grosse erreur selon Matthew Vaughn, rĂ©alisateur de Kingsman Batman v Superman Zack Snyder voulait un autre titre, mais Warner a refusĂ© et heureusement Batman v Superman Ă©tait dĂ©testĂ© par Warner selon Zack Snyder Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi 3 aoĂ»t 2016 - MAJ 09/03/2021 1558 La RĂ©daction 3 aoĂ»t 2016 - MAJ 09/03/2021 1558 Drame Action Super-hĂ©ros DC Comics Superman Batman Justice League En mars dernier, le film qui devait mettre tous les fans de comics d’accord se prenait en plein visage une avalanche de critiques nĂ©gatives, avant d’ĂȘtre littĂ©ralement mis en piĂšces par les Internautes. Avec sa version longue, sortie officiellement aujourd'hui, Batman V Superman va-t-il faire changer tout le monde d’avis ? Se risquer Ă  jouer les devins est toujours un exercice dĂ©licat, mais on serait tentĂ© de rĂ©pondre par l’affirmative. Alors que la presse amĂ©ricaine a dĂ©jĂ  largement retournĂ© sa veste, un bref coup d’Ɠil aux rĂ©seaux sociaux permet de rĂ©aliser combien le director’s cut de Zack Snyder s’attire de critiques positives des spectateurs amĂ©ricains. C’est que 31 minutes sĂ©parent le montage cinĂ©ma de la version du rĂ©alisateur, soit 1/6 de l’Ɠuvre intĂ©grale. Largement de quoi transformer l’expĂ©rience, la nuancer et gommer les nombreux dĂ©fauts montĂ©s en Ă©pingle lors de la sortie initiale du film. UN SCENARIO DOPÉ Principal grief Ă  l’encontre de Batman V Superman son scĂ©nario Ă  trou. AprĂšs une sĂ©quence africaine largement incomprĂ©hensible pour le plus grand nombre, il fallait suivre un complot brouillon, Ă  la fois mĂ©canique et obscur. GrĂące Ă  de prĂ©cieuses minutes, plusieurs sĂ©quences au montage alternatif et des scĂšnes rallongĂ©es, les machinations de Lex Luthor font dĂ©sormais sens. Non seulement les enjeux du film deviennent beaucoup plus clairs pour les non-initiĂ©s, mais les dĂ©cisions de tous les protagonistes paraissent dĂ©sormais infiniment plus logiques. Ainsi, le Batman bourrin et violent que nous prĂ©sente Snyder n’est plus tant une adaptation discutable qu’un vrai choix esthĂ©tique, doublĂ© d’un axe de scĂ©nario beaucoup plus malin qu’il n’y paraĂźt. En redonnant aux investigations menĂ©es par le journaliste Clark Kent toute leur place, le nouveau montage dĂ©voile ainsi plusieurs niveaux de complexitĂ© insoupçonnĂ©s. Et fait de certains Ă©lĂ©ments prĂ©cĂ©demment sacrifiĂ©s, comme la marque qu’appose le Dark Knight aux criminels, d’excellents ressorts narratifs. SUPE IS SUPE, BAT IS BAT Nombreux Ă©taient ceux qui s’agaçaient de la vision de Zack Snyder, jugĂ©e inutilement torturĂ©e et peu respectueuse du matĂ©riau original. Dans ce montage augmentĂ©, le Superman d’Henry Cavill retrouve sa part lumineuse et apparaĂźt pour le hĂ©ros compassionnel, le sauveur qu’il ambitionne d’ĂȘtre notamment aprĂšs la scĂšne clef du Capitole. De mĂȘme, si le Bruce Wayne campĂ© par Ben Affleck est plus violent et implacable qu’on ne nous le reprĂ©sente habituellement, cet Ă©tat d’esprit n’est plus ici qu’un point de dĂ©part, la rencontre avec Superman amenant le hĂ©ros amer Ă  reconsidĂ©rer son engagement, retrouvant ainsi le sens premier du hĂ©ros que nous connaissons. MĂȘme Jesse Eisenberg bĂ©nĂ©ficie de ce director’s cut. Si sa prestation est toujours un peu trop virevoltante et psychotique, elle suit dĂ©sormais une Ă©volution beaucoup plus logique et palpable. Non seulement son plan fait sens, mais ses tourments sont bien mieux traitĂ©s par le rĂ©cit, ce qui permet, Ă  dĂ©faut d’adhĂ©rer totalement Ă  sa proposition, d’en accepter la cohĂ©rence. Avec une intrigue nettement mieux charpentĂ©e ainsi que des personnages aboutis, c'est toute la puissance Ă©motionnelle du film qui est restaurĂ©e, ainsi que son rythme initial. PlutĂŽt qu'un Ă©norme paquebot secouĂ© de terribles accĂ©lĂ©rations pour tenter d'arriver Ă  destination, nous sommes face Ă  un blockbuster peut-ĂȘtre un peu trop massif, mais capable d'une vĂ©ritable vĂ©locitĂ©, et dont les moments de bravoure l'attentat, la confrontation entre les hĂ©ros, l'intervention musclĂ© de Batman qui prennent tout leur sens nous collent au siĂšge. SNYDER BANDE SES MUSCLES RestaurĂ©e dans son intĂ©gritĂ©, la mise en scĂšne du film gagne Ă©normĂ©ment en ampleur. On s’étonne ainsi souvent de la capacitĂ© de Snyder Ă  ne jamais relĂącher la pression tout le long de ses 3 heures de mĂ©trage. LĂ  oĂč aucun film Marvel rĂ©cent n’aura su proposer de vĂ©ritable grammaire cinĂ©matographique, le cinĂ©aste se jette sur la moindre occasion d’iconiser, de magnifier, de transcender son matĂ©riau. En tĂ©moigne les 10 premiĂšres minutes du film, vĂ©ritable leçon de spectacle, de gravitĂ© et de caractĂ©risation, dont une poignĂ©e d'images inĂ©dites accentue encore l'impact. Jusque dans les Ă©changes de couloir du Daily Planet, Snyder se montre capable de confĂ©rer de l'importance au moindre dĂ©tail, Ă  la plus petite inflexion de son intrigue. Il parvient ainsi Ă  dĂ©multiplier le sentiment de rĂ©alisme qui se dĂ©gage de l’univers dĂ©peint, mais aussi sa dimension mythologique. PROBLEMES DE FORCEPS Malheureusement, si ce director’s cut permet sans mal Ă  Batman V Superman de s’imposer comme le meilleur film de super hĂ©ros de 2016 en attendant Suicide Squad, il ne peut tout Ă  fait gommer certains dĂ©fauts. Ainsi, l’inclusion des membres de la Justice League est toujours aussi grossiĂšre et contreproductive. De mĂȘme, Wonder Woman ne bĂ©nĂ©ficie pas franchement de cette seconde version, tant elle demeure projetĂ©e dans le rĂ©cit en dĂ©pit du bon sens. VoilĂ  qui interroge sur la durĂ©e de ce fameux montage. Car si la fresque de Snyder s’y Ă©panouit, difficile de ne pas noter que cette Ă©popĂ©e pouvait ĂȘtre racontĂ©e plus rapidement, probablement sans sacrifier Ă  la portĂ©e mythologique du sujet. De mĂȘme, on avait beau savoir cette version ne bouleverserait pas le climax qui retrouve nĂ©anmoins un emplacement plus logique dans l’articulation de l’ensemble, il ne le sauve pas de ses errements numĂ©riques. STOP OU ENCORE ? Batman V Superman director’s cut confirme ce qu’on pouvait lĂ©gitimement en attendre. Non seulement ce montage est indiscutablement supĂ©rieur Ă  celui dĂ©couvert en salles, mais il pourrait bien convaincre les plus rĂ©calcitrants qu’ils Ă©taient passĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de quelque chose. Enfin, il devrait Ă©galement faire taire un petit moment tous ceux qui appelaient Ă  brĂ»ler Zack Snyder en place publique, tout comme il rend dĂ©sormais Ă©vident que l’échec du film provient des choix et exigences hasardeux d’un studio navigant Ă  vue. Tout savoir sur Batman v Superman L’Aube de la justice Batman v Superman Ă©tait une grosse erreur selon Matthew Vaughn, rĂ©alisateur de Kingsman Batman v Superman Zack Snyder voulait un autre titre, mais Warner a refusĂ© et heureusement Batman v Superman Ă©tait dĂ©testĂ© par Warner selon Zack Snyder Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi - PubliĂ© le 30 Juin 2016 Ă  1447 Alors que la version longue de Batman vs Superman approche Ă  grands pas, vous vous demandez sĂ»rement quelles sont les scĂšnes supplĂ©mentaires qu’elle va contenir ? melty vous dit tout ! La version longue de Batman vs Superman est sortie hier aux USA, et tous les Easter Eggs ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©s mais nous savons aussi toutes les scĂšnes ajoutĂ©es qu’elle contient ! Vous ĂȘtes prĂȘts Ă  les dĂ©couvrir ? Attention cet article va contenir des spoilers mais si ça vous va alors nous aussi et c’est parti. Le premier changement majeur entre le film que vous avez vu au cinĂ©ma et sa version longue c’est la sĂ©quence en Afrique dans laquelle Superman apparaĂźt pour sauver Lois du gĂ©nĂ©ral de Nairobi. Malheureusement, il y a beaucoup de plans qui ne s’enchaĂźnent pas correctement, mais la version longue contiendra des minutes supplĂ©mentaires qui devraient faire intervenir la CIA et qui devraient remĂ©dier Ă  cela. DeuxiĂšme grosse diffĂ©rence entre les deux versions Clark Kent va enquĂȘter sur Gotham City. Avant de combattre Batman, Superman a choisi d’en apprendre davantage sur son adversaire ». Kent prend effectivement un ferry et un bus pour aller Ă  Gotham afin d’en savoir plus sur Batman. EnvoyĂ© Ă  Gotham City par Perry White pour couvrir la perte de leur Ă©quipe de football, Clark se rend en fait chez Kahina Ziri, une femme africaine qui n’est pas mentionnĂ©e dans le film mais qui dans l’Ultimate Cut devient un acteur majeur. On ne vous en dit pas plus. On enchaĂźne avec Jena Malone que vous pourrez admirer dans le rĂŽle de Jenet Klyburn, une technicienne de laboratoire qui analyse la balle mystĂ©rieuse que Lois a ramenĂ© d’Afrique et elle dĂ©couvrira aussi que la bombe au SĂ©nat a Ă©tĂ© fixĂ©e avec du plomb. Or, Superman ne peut pas voir Ă  travers ce composĂ©, ce qui explique pourquoi il n’a pas Ă©tĂ© en mesure d’arrĂȘter le bombardement du SĂ©nat. QuatriĂšme rĂ©vĂ©lation, nous aurons plus de dĂ©tails sur la marque que laisse Batman sur la clavicule de Cesar Santos. Comme dans la version courte », Lex Luthor envoie des photos de Cesar Ă  Clark Kent mais cette fois, l’une des photos est son cadavre. Clark va alors Ă  Gotham City pour se renseigner sur la mort de CĂ©sar, il ira mĂȘme trouver la petite amie et le fils de Cesar. VĂ©ritable enquĂȘteur ce Clark ! Vous avez trouvĂ© Superman sans cƓur dans le film ? La version longue offrira une sĂ©quence qui le montre plus hĂ©roĂŻque dans laquelle on le voit sauver une dame aprĂšs le bombardement du SĂ©nat et si vous aimez voir Lois Lane enquĂȘter, la scĂšne de l’Ultimate Cut qui suit est faite pour vous. Alors que la police est Ă  la recherche d’indices sur la façon dont Superman aurait pu ĂȘtre liĂ© Ă  l’attentat, Lois va fouiller dans l’appartement de Wallace Shawn car beaucoup de choses ne font pas sens pour elle. Elle dĂ©couvrira que le rĂ©frigĂ©rateur de Wallace est plein de produits frais, ce qui n’est pas cohĂ©rent avec une tentative de suicide. Avant derniĂšre rĂ©vĂ©lation C’est dans la version longue que nous pourrons apercevoir Steppenwolf, souvenez-vous de la scĂšne que la Warner Bros avait publiĂ©e sur Internet, elle montrait Lex Luthor en compagnie d’une inquiĂ©tante crĂ©ature noire qui ressemblait Ă  Steppenwolf. Celle-ci devait au dĂ©part se trouver dans le film mais elle a Ă©tĂ© coupĂ©e et elle fera partie de la version longue. Enfin dernier changement qui concerne la fin du film lorsque Lex Luthor est incarcĂ©rĂ©. Dans l’Ultimate Cut, Luthor rĂ©vĂ©lera Ă  Batman qu’il sait que Bruce Wayne se cache sous le masque. Mais Batman coupera court Ă  la nouvelle en annonçant Ă  Lex Luthor qu’il va ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Arkham Asylum. Et voilĂ  c’est tout pour l’instant mais vous pouvez dĂ©jĂ  regarder les 10 premiĂšres minutes de la version longue de Batman vs Superman. Abonnez-vous de Zack Snyder Avec Henry Cavill, Ben Affleck, Amy Adams, Gal Gadot, Laurence Fishburne, Diane Lane, Jesse Eisenberg, Jeremy Irons, Jason Momoa, Ezra Miller, Ray Fisher , Tao Okamoto, Holly Hunter, Callan Mulvey, Scoot McNairy, Jena Malone DurĂ©e 00mn RĂ©sumĂ© Batman, qui craint la trop grande puissance de Superman, dĂ©cide d'affronter le fils de Krypton. Pendant ce temps, Lex Luthor ourdit un plan machiavĂ©lique. Si vous avez manquĂ© le dĂ©but Superman, hĂ©ros de Metropolis depuis qu'il a dĂ©fait le gĂ©nĂ©ral Zod, est au sommet de sa popularitĂ© en AmĂ©rique. Bruce Wayne, alias Batman, craint que cet ĂȘtre, douĂ© de capacitĂ©s exceptionnelles, ne trouve aucun contre-pouvoir en face de lui. Le justicier masquĂ© de Gotham s'Ă©quipe donc en consĂ©quence pour affronter Superman. Pendant ce temps, le gĂ©nie du mal Lex Luthor oeuvre Ă  un projet qui met la ville de Metropolis en pĂ©ril. Superman et Batman devront surmonter leurs diffĂ©rends pour lutter contre lui... Clin d'oeil Jean Dujardin a Ă©tĂ© envisagĂ© un temps par la production pour incarner le mĂ©chant Lex Luthor ! L’acteur français ne fut pas le seul castĂ© avant que Jesse Eisenberg n’hĂ©rite du rĂŽle. En effet, Matt Damon, Bradley Cooper, Joaquin Phoenix et Adam Driver ont aussi Ă©tĂ© approchĂ©s. Le casting de Batman v Superman L'Aube de la Justice Henry Cavill Ben Affleck Amy Adams Gal Gadot Laurence Fishburne Diane Lane Jesse Eisenberg Jeremy Irons Jason Momoa Ezra Miller Ray Fisher Tao Okamoto Holly Hunter Callan Mulvey Scoot McNairy Jena Malone Zack Snyder Les bandes-annonces de Batman v Superman L'Aube de la Justice Les photos de Batman v Superman L'Aube de la Justice Watch the full movie online. Cast & Crew Director Bruce Wayne/Batman Clark Kent/Superman Lois Lane Lex Luthor Martha Kent Perry White Alfred Sentator Finch Diana Prince/Wonder Woman Wallace Keefe Anatoli Knyazev Mercy Graves Young Bruce Wayne Martha Wayne Wayne Industries Pilot Wayne Industries Pilot Jack O'Dwyer Zod Producer Producer Information for Parents Information on Purchasing This Movie Link your DIRECTV account to Movies Anywhere to enjoy your digital collections in one place. Link your DIRECTV account to Movies Anywhere to enjoy your digital collections in one place. Rentals are not eligible.

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