Dansleur laboratoire, les ingĂ©nieurs ont rĂ©ussi Ă  produire ainsi du courant Ă  partir de l'eau coulant d'un robinet, du souffle d'un ventilateur ou du mouvement de va-et-vient de la main, pour Ilexiste deux mĂ©thodes pour produire de l’électricitĂ© Ă  partir de la chaleur du sous-sol: soit directement par tourbillonnement de la vapeur gĂ©othermique dans une usine dite «flash plant», soit au moyen d’un fluide TĂ©lĂ©chargercette image : Roue de l'eau pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. - 2AD6MDT depuis la bibliothĂšque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute rĂ©solution. Utiliserles eaux usĂ©es pour produire de l'Ă©nergie avec un rĂ©el rendement : c'est possible, affirment des chercheurs. Une Ă©quipe de l’universitĂ© de Pennsylvanie explique Leau pour l’électricitĂ© À l’instar du nĂ©ologisme amĂ©ricain “Watergy”, qui met en exergue les liens intrinsĂšques entre la production d’énergie et l’eau, et par rĂ©ciprocitĂ© ceux qui lient la production d’eau et l’énergie, l’“Eaunergie” consiste en une nouvelle approche de la problĂ©matique d’ap-provisionnement de ces produits dans un contexte de plus en plus Internet: La station de ski savoyarde s’est Ă©quipĂ©e d’une microcentrale fonctionnant grĂące aux eaux usĂ©es. Les habitants et touristes contribuent ainsi Ă  M5xsx. Le 7 octobre 2015, une turbine hydrolique a Ă©tĂ© inaugurĂ©e prĂšs du Barrage du gouffre d'enfer Ă  RochetaillĂ©e. L'objectif utiliser le dĂ©bit de l'eau qui alimente Saint-Etienne pour produire de l'Ă©nergie. La turbine hydraulique a Ă©tĂ© installĂ©e dans un bĂątiment existant. Elle est en service depuis fin aoĂ»t. Au-dessus se trouve le barrage du Pas de Riot. Il s'agit du plus ancien des barrages alimentant Saint-Etienne, il fut construit sous NapolĂ©on III. Il couvre 60 % des besoins de la ville. Il contient 975 000 m3 d'eau. L'autre barrage qui fournit Saint-Etienne est celui de local, situĂ© prĂšs du barrage du Gouffre d'enfer, permettait jusque-lĂ  de "briser la charge", "c'est Ă  dire d'Ă©viter que la pression de l'eau ne soit pas trop forte en arrivant Ă  Saint-Etienne", prĂ©cise Bertrand Bonnard, du service de l'eau de la Ville de Saint-Etienne. "Il peut passer ici jusqu'Ă  700 litres d'eau par seconde, en fonction des besoins".Jusqu'alors, l'eau qui alimente Saint-Etienne n'Ă©tait pas utilisĂ©e pour produire de l'Ă©nergie, son Ă©nergie Ă©tait perdue. "L'idĂ©e est de rĂ©cupĂ©rer cette Ă©nergie perdue, en faisant tourner une roue, sur le mĂȘme modĂšle qu'une dynamo de vĂ©lo", indique-t-il. Un transformateur a Ă©tĂ© installĂ© prĂšs du bĂątiment de la turbine. Le maire de Saint-Etienne, GaĂ«l Perdriau, a rappelĂ© que "la turbine hydrolique est une invention stĂ©phanoise". C'est BenoĂźt Fourneyron qui a créé cet outil en derniĂšre va produire 1 500 000 KW/an, soit l'Ă©quivalent de la consommation de 1 250 habitants pour une annĂ©e en Ă©lectricitĂ©. L'investissement est de 800 000 euros, dont 85 000 financĂ©s par la RĂ©gion. En 8 ans elle devrait ĂȘtre rentabilisĂ©e. "C'est important de ne plus perdre une Ă©nergie gratuite, verte et renouvelable", lance Bertrand Bonnard. Un an de travaux ont Ă©tĂ© nĂ©cessaire pour installer la turbine. Deux autres turbines de ce type sont positionnĂ©es sur la station de l'eau de Solaure "elles permettent de couvrir 80 % des besoins Ă©lectriques de l'usine". Une troisiĂšme a Ă©tĂ© mise en place au pied du barrage de Lavalette. Elle produit l'Ă©quivalent de la consommation de 3 000 Une centrale hydroĂ©lectrique est composĂ©e d'un barrage mais pas seulement. DĂ©couvrez son fonctionnement en vous intĂ©ressera aussiL'Ă©nergie hydraulique est une Ă©nergie renouvelable qui utilise l'Ă©nergie cinĂ©tique et potentielle de l'eau riviĂšre, chute d'eau et marĂ©e pour produire de l'Ă©nergie mĂ©canique et, surtout, de l'Ă©lectricitĂ©. On parle alors d' une centrale hydroĂ©lectrique est constituĂ©e de trois Ă©lĂ©ments un barrage sauf pour les installations au fil de l'eau ;un canal de dĂ©rivation ;les dispositifs de conversion en d'un barrage hydroĂ©lectriqueLe barrage retient une partie de l'eau qui s'Ă©coule et crĂ©e un lac de retenue. Ce lac constitue un stock d'eau, c'est donc un moyen de stocker de l’énergie renouvelable. Dans le cas de centrales au fil de l'eau, cette rĂ©serve n'existe pas et il n'est pas possible de moduler le dĂ©bit de l'eau en fonction des dĂ©bit du cours d'eau ou l'ouverture des vannes du barrage entraĂźne l'eau dans un canal de dĂ©rivation jusqu'aux turbines Ă©lectriques. Plus le dĂ©bit et la hauteur de chute d'eau sont importants, plus l'eau transporte d' eau actionne les turbines qui entraĂźnent Ă  leur tour des alternateurs pour produire du courant Ă©lectrique. Un transformateur injecte ensuite cette Ă©lectricitĂ© dans le rĂ©seau, oĂč elle est transportĂ©e par des lignes Ă  haute ou trĂšs haute d'un barrage hydroĂ©lectriqueLes barrages hydroĂ©lectriques ont toutefois plusieurs inconvĂ©nients vis-Ă -vis du fonctionnement des Ă©cosystĂšmes, du transport de sĂ©diments et de la navigation. En effet, aprĂšs le transport de l'Ă©lectricitĂ© dans le rĂ©seau, l'eau rejoint enfin le cours d'eau, parfois avec un dĂ©bit important, ce qui peut perturber les Ă©cosystĂšmes et entraĂźner un risque de par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez, forcĂ©ment. Toutes nos lettres d’information Faire sa part pour l'environnement en direct de la maison en montant Ă  vĂ©lo! Parmi les actions Ă  opĂ©rer dans nos mode de vie pour attĂ©nuer les impacts des changements climatiques, la rĂ©duction de l'Ă©nergie grise de nos bĂątiments ainsi que les mesures pour limiter la consommation Ă©nergĂ©tique de nos habitations figurent en bonne place. MĂȘme au QuĂ©bec, oĂč l’électricitĂ© est de source renouvelable, les enjeux des Ă©missions de GES gaz Ă  effet de serre se posent. De fait, la construction de nouveaux barrages hydroĂ©lectriques occasionnant une empreinte carbone non nĂ©gligeable, de mĂȘme que l'impact des lacs artificiels derriĂšre les barrages, qui rejettent du CO₂ et du mĂ©thane au cours de leur respiration ». Au cours de nos explorations des options d'autoproduction d'Ă©lectricitĂ© de source renouvelable, nous avons tout considĂ©rĂ© le solaire photovtolaĂŻque, bien sĂ»r, qui est souvent pertinent, l'Ă©olien... Et mĂȘme les plus fantaisistes. Nous avons ainsi dĂ©couvert un gadget technologique qui semble amusant le vĂ©lo gĂ©nĂ©rateur d’électricitĂ©. L'idĂ©e est en soi ingĂ©nieuse. D'ailleurs, la technologie qui permet de gĂ©nĂ©rer de l'Ă©lectricitĂ© grĂące Ă  une roue de vĂ©lo existe depuis plus d'un siĂšcle, mais Ă©trangement on ne l'utilisait que pour alimenter le phare de ce vĂ©lo. Cette invention simple a pourtant des applications bien plus intĂ©ressantes pour les habitations hors rĂ©seau. L'Ă©nergie humaine pour produire de l’électricitĂ© Lorsque vous pĂ©dalez sur le vĂ©lo, votre Ă©nergie fait tourner un volant-moteur, qui actionne Ă  son tour un moteur et charge une batterie. Une maison hautement efficace avec des ampoules DEL, par exemple pourrait Ă©ventuellement rĂ©pondre Ă  ses besoins de base en Ă©clairage et Ă©lectricitĂ© avec le vĂ©lo. D’autres solutions devraient ĂȘtre mises en place pour chauffer l’eau et cuisiner, mais bon, c’est quand mĂȘme un dĂ©but. Manoj Bhargava, inventeur d'un modĂšle commercialisĂ©, le vĂ©lo Hans Free Electricℱ, dĂ©montre qu’il est possible de gĂ©nĂ©rer de l’électricitĂ© Ă  la maison tout en effectuant un entraĂźnement quotidien d'une heure. Un court clip fort intĂ©ressant d’un visionnaire humaniste en anglais. Quelle belle façon de s’enlever un peu de culpabilitĂ©! Écouter la tĂ©lĂ©vision en pĂ©dalant pour l’alimenter de maniĂšre autonome! En tant que parent qui affronte souvent la question du temps passĂ© sur les tablettes et autres tĂ©lĂ©phones intelligens, j’aime bien enseigner Ă  mes enfants les rudiments des changements climatiques et de l’efficacitĂ© Ă©nergique je leur demandant de recharger leurs appareils en pĂ©dalant. L’effort dĂ©ployĂ© met la question de la consommation Ă©nergĂ©tique en perspective et peut les encourager Ă  ne pas prendre leur temps passĂ© devant l’écran pour acquis. Une technologie intĂ©ressante pour les pays en dĂ©veloppement Bhargava et son Ă©quipe ont mis au point ce vĂ©lo gĂ©nĂ©rateur de courant afin de tirer parti de l’énergie mĂ©canique créée par l’homme et ainsi rĂ©soudre certains problĂšmes les plus rĂ©pandus dans le monde, Ă  savoir alimenter les pays en dĂ©veloppement en Ă©lectricitĂ© tout en attĂ©nuant les effets des changements climatiques. Selon Bhargava, plus de la moitiĂ© de la population mondiale n’a pas accĂšs Ă  l’électricitĂ©, ou seulement deux Ă  trois heures par jour. BĂ©nĂ©ficier d'Ă©nergie propre et gratuite permettrait aux communautĂ©s touchĂ©es par la pauvretĂ© de non seulement Ă©clairer leur maison, mais aussi de se connecter Ă  Internet. Bhargava explique que la majoritĂ© des populations dĂ©favorisĂ©es restent pauvres car elles n’ont aucun pouvoir. Il veut rĂ©soudre ce problĂšme avec le vĂ©lo Hans Free Electricℱ. Un vĂ©lo pourrait Ă©ventuellement fournir de l’électricitĂ© Ă  un petit village si chaque mĂ©nage passait une heure par jour Ă  pĂ©daler. Dans les pays dĂ©veloppĂ©s, le vĂ©lo pourrait Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour rĂ©duire les coĂ»ts Ă©nergĂ©tiques et remĂ©dier en mĂȘme temps Ă  la crise de l’obĂ©sitĂ© au QuĂ©bec, 55 % des adultes marchent moins d’une heure par semaine !. Le vĂ©lo est un moyen propre de gĂ©nĂ©rer de l’énergie. Comme Bhargava le dit lui-mĂȘme, si la moitiĂ© du monde utilisait un vĂ©lo Hans Free Electricℱ, la moitiĂ© du monde utiliserait une Ă©nergie respectueuse de l’environnement! Son plan est de distribuer 10 000 de ces vĂ©los en Inde. En outre, il a promis 90 % de son patrimoine Ă  des Ɠuvres caritatives et Ă  la recherche. Pour en savoir plus sur son projet
 Alors, peut-on alimenter sa maison avec un vĂ©lo? Faisons le calcul une heure sur le vĂ©lo gĂ©nĂšre environ 0,11 kWh plus ou moins, selon la vitesse Ă  laquelle vous pĂ©dalez, mais probablement pas beaucoup plus et une maison nord-amĂ©ricaine moyenne consomme environ 30 kWh par jour. Ainsi, une heure de vĂ©lo ne fournit que 0,37 % de l’énergie nĂ©cessaire pendant 24 heures, soit environ 5 minutes. Pas convaincant! Ceci dit, si le prix Ă©tait intĂ©ressant, utiliseriez-vous ce genre de vĂ©lo pour gĂ©nĂ©rer une partie de votre Ă©lectricitĂ©? Faites-le nous savoir! Nous sommes Ă©galement curieux de voir s’il y a des opposants Ă  cette idĂ©e, compte tenu qu’il serait trĂšs difficile d’alimenter nos maisons, et considĂ©rant la maniĂšre dont nous consommons l’énergie Ă  outrance. Mais supposons que nous soyons capables d’alimenter nos maisons avec beaucoup moins d’énergie, cette technologie pourrait vraiment faire une diffĂ©rence... En rĂ©alitĂ©, les vĂ©los sont conçus pour de trĂšs petites maisons rurales, en Inde, et son utilisation est limitĂ©e Ă  de petites ampoules Ă  faible consommation ou, Ă  l’occasion, un petit ventilateur ou des appareils portables, comme des tĂ©lĂ©phones. Examinons donc plutĂŽt les aspects positifs! Utiliser l'Ă©nergie avec parcimonie encore le meilleur choix... Pour plus d’informations sur les maisons autonomes et net-zĂ©ro, les habitations compactes et les mini maisons, les maisons passives ou certifiĂ©es LEED, consultez notre guide! Par exemple, la maison Edelweiss est un bel exemple de ce qu’il est possible lorsque vous concevez en vue de rĂ©aliser une maison efficace dĂšs le dĂ©part elle ne consomme que 600 $ d’énergie par annĂ©e – incluant l’éclairage, le chauffage, la cuisine, les bains et les douches et mĂȘme la recharge d’une voiture Ă©lectrique pour un long trajet... Et si vous aimez les gadgets dernier cri en matiĂšre de production d’électricitĂ© Ă  petite Ă©chelle, pour des maisons hors-rĂ©seaux ou simplement pour une meilleure efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, voyez parmi ceux-ci la machine Ă  laver Ă  pĂ©dales, l’éolienne portable Trinity, la mini-maison Zoobox, le chargeur Stirling Coaster qui utilise la chaleur de votre cafĂ© ou le froid de votre biĂšre pour recharger votre appareil
 Le prĂ©sident Emmanuel Macron a prĂ©sentĂ© les grandes orientations de la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie PPE, ce mardi, outil de pilotage de la stratĂ©gie Ă©nergĂ©tique de la France pour 2019-2028. S'il a transigĂ© sur la part du nuclĂ©aire, il a promis un essor des Ă©nergies l'Ă©nergie nuclĂ©aire d'un coup conduirait Ă  une baisse colossale de la production française. D'oĂč la nĂ©cessitĂ© de mixer les sources de production. PrĂ©sentation du paysage Ă©nergĂ©tique nuclĂ©aire = Ă©nergie de la fissionLe nuclĂ©aire reprĂ©sente 71,6 % de la production d' En bombardant de neutrons des minuscules particules atomes d'uranium, on en casse le noyau, libĂ©rant des rayonnements radioactifs donc de la chaleur. Cette chaleur chauffe de l'eau qui se transforme ensuite en vapeur d'eau. Celle-ci va faire tourner une turbine puis un alternateur, produisant l' 58 rĂ©acteurs en France, un en cours de fermeture Fessenheim, un en cours de construction avec de multiples retards EPR de Flamanville. RapportĂ© Ă  la population française, ce nombre fait de la France le pays le plus Ă©quipĂ© en nuclĂ©aire au Une grande puissance de production d'Ă©lectricitĂ© le nuclĂ©aire fournit trois fois plus que toutes les autres sources mises ensemble. Un rĂ©acteur de 900 MW produit chaque mois la consommation Ă©nergĂ©tique de 500 000 foyers. Il n'y a pas de combustion, donc pas de rejet de CO2. Son installation ne nĂ©cessite qu'une riviĂšre ou un fleuve pour le refroidissement. La technique est relativement maĂźtrisĂ©e mĂȘme si, compte tenu des dangers potentiels, ce sujet fait toujours dĂ©bat.InconvĂ©nients. Il faut dix ans pour construire une centrale, avec des normes de sĂ©curitĂ© extrĂȘmement fortes, et un coĂ»t colossal. DĂšs lors, le parc est de plus en plus vĂ©tuste. DĂ©chets radioactifs Ă  traiter ou enfouir, extrĂȘmement coĂ»teux et trĂšs polluants ; leur durĂ©e de vie va d'une trentaine d'annĂ©es Ă  plus de 4 milliards. CoĂ»t de la matiĂšre premiĂšre, l'uranium, le plutonium, et dĂ©pendance Ă  l'Ă©tranger. Les eaux de refroidissement rejetĂ©es sont chaudes, donc impropres Ă  permettre la vie normale de la faune aquatique. Elles sont en outre porteuses de dĂ©chets radioactifs. Le dĂ©mantĂšlement des centrales obsolĂštes est une grande inconnue. LP/FrĂ©dĂ©ric DUGITL'hydroĂ©lectricitĂ© = Ă©nergie du mouvementAvec 63 106 GWh produits, l'hydroĂ©lectricitĂ© fournit 13 % de l'Ă©lectricitĂ© consommĂ©e, dont plus des trois quarts sont produits en Auvergne RhĂŽne-Alpes, Occitanie et En s'Ă©coulant avec force, l'eau entraĂźne une turbine, qui fait tourner un alternateur. Les centrales hydrauliques captent la force d'un courant, s'appuient sur des barrages qui maintiennent un lac artificiel. Elles peuvent aussi pomper, en circuit fermer, l'eau qu'elles utilisent, comme un hamster dans sa Environ 2500 centrales. La France est le 2e producteur europĂ©en, aprĂšs la NorvĂšge. EDF a le monopole de l'exploitation des grandes infrastructures sur son site mais des entreprises, des collectivitĂ©s, ont le droit d'avoir leur propre petite centrale, pour produire leur Ă©lectricitĂ©. La France compte une seule usine marĂ©motrice, c'est-Ă -dire alimentĂ©e par les marĂ©es, situĂ©e sur l'estuaire de la Rance, prĂšs de Technique maĂźtrisĂ©e. Production propre, sans rejet. Grande puissance. Bonne rĂ©partition gĂ©ographique des Sa dĂ©pendance au paysage il faut du relief et un rĂ©seau de riviĂšres, ou un fort coefficient de marĂ©e. Construction lourde, coĂ»teuse en Ă©nergie, Ă  fort impact puisqu'il faut inonder une vallĂ©e, et, parfois immerger des vestiges historiques ou des villages, pour bĂątir un barrage. Il faut aussi qu'il pleuve en 2016 et 2017, la production hydroĂ©lectrique avait chutĂ©, faute de prĂ©cipitations. NĂ©cessitĂ© d'entretenir les installations en vidant les lacs artificiels tous les dix ans. Enfin, il est rare, mais il existe un risque de = Ă©nergie du souffleL'Ă©lectricitĂ© Ă©olienne reprĂ©sente 5,6 % de l'Ă©lectricitĂ© consommĂ©e en France. La production sur l'annĂ©e Ă©coulĂ©e s'est Ă©levĂ©e Ă  26 777 GWh dont plus de 60 % produits dans la rĂ©gion Grand-Est, les Hauts-de-France et l' Le vent entraĂźne les deux ou trois pĂąles d'un rotor, un alternateur transforme cette Ă©nergie en courant Avec un peu plus de 6600 Ă©oliennes, la France est le quatriĂšme pays europĂ©en en matiĂšre de capacitĂ© Ă©olienne, loin derriĂšre l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. C'est un parc terrestre. La premiĂšre Ă©olienne en mer a Ă©tĂ© installĂ©e en mai dernier au large du Croisic, et raccordĂ©e au rĂ©seau Ă©lectrique en septembre. Elle permet de produire la consommation de 5000 habitants. Plusieurs sites pilotes, de 62 Ă  83 Ă©oliennes, sont en cours d'Ă©laboration, rĂ©partis entre Le TrĂ©port et marchĂ© compte une centaine d'exploitants en tĂȘte desquels figure le groupe Une ressource naturelle trĂšs prĂ©sente en France, deuxiĂšme pays le plus balayĂ© par le vent aprĂšs la Grande-Bretagne. Surtout en hiver, oĂč les besoins en Ă©nergie sont dĂ©cuplĂ©s par la nĂ©cessitĂ© de chauffage. En outre, la France dispose du plus large accĂšs au monde Ă  la mer et Ă  l'ocĂ©an avec 3500 km de cĂŽtes et 371 000 kmÂČ d'eaux territoriales en mĂ©tropole, plus de 10 millions au total. Une Ă©olienne n'Ă©met ni gaz Ă  effet de serre ni rejet toxique. Rapides Ă  construire, faciles Ă  L'intermittence des vents. CapacitĂ© unitaire faible, il faut 10 ha pour installer un parc intĂ©ressant. Il est donc impossible d'asseoir toute la stratĂ©gie Ă©nergĂ©tique d'un pays sur l'Ă©olien. Modification du paysage ; pollution visuelle. Beaucoup de zones d'exclusion rĂ©serves naturelles, zones mouvantes, pourtour d'installations sensibles ou classĂ©es
. Un coĂ»t de production important du fait de la dĂ©perdition due Ă  l'Ă©parpillement et Ă  la facture d'acheminement. Perturbation des radios, tĂ©lĂ©visions, tĂ©lĂ©phones portables. Les oiseaux n'apprĂ©cient pas, pas plus que les riverains qui forment de nombreux solaire = Ă©nergie du rayonnementLe solaire photovoltaĂŻque reprĂ©sente 2,1 % de l'Ă©lectricitĂ© consommĂ©e en France. Entre septembre 2017 et septembre 2018, 10 223 GWh ont Ă©tĂ© produits, plus d'un quart en Des Ă©lĂ©ments semi-conducteurs ont la capacitĂ© de crĂ©er de l'Ă©lectricitĂ© quand ils reçoivent la lumiĂšre chaude du soleil. Le mouvement créé par cette Ă©nergie est rĂ©coltĂ© et contractĂ© dans des panneaux photovoltaĂŻques. Existent aussi le solaire thermique utilisation directe de la chaleur comme pour les chauffe-eau solaires, et, marginalement en France, le solaire thermodynamique Ă  On compte prĂšs de 500 installations en service ou en cours de raccordement. Les principales centrales appartiennent Ă  EDF, et se trouvent en Meurthe-et-Moselle, dans les Landes, l'Eure-et-Loir et dans l'Yonne. Plus d'un tiers de l'Ă©lectricitĂ© produite Ă  La RĂ©union est Ressource inĂ©puisable. Pas de gaz Ă  effet de serre. Pas de nuisance sonore. Frais de maintenance faibles. Panneaux recyclables. DurĂ©e de vie de 20 Ă  30 ans. Autoconsommation possible. Implantable sur des parkings et des grandes Fabriquer des panneaux photovoltaĂŻques nĂ©cessite beaucoup d'eau et d'Ă©lectricitĂ© il faut un Ă  trois ans pour rĂ©cupĂ©rer la quantitĂ© nĂ©cessaire Ă  la fabrication d'un panneau. Utilisation d'Ă©lĂ©ments rares » pour fabriquer les panneaux du cuivre, du chrome, du silicium, du cadmium et du tellure. DĂ©pendance aux saisons, Ă  rebours des besoins. Installation coĂ»teuse. Importante emprise au charbon, gaz et fioul = radiateurs d'appointLe thermique Ă  flammes a produit en 2017 10,3 % de la consommation Ă©lectrique française. Le seul charbon reprĂ©sente moins de 2 %.Principe. La chaleur dĂ©gagĂ©e par la combustion du charbon, du gaz ou du fioul, produit de la vapeur d'eau qui met une turbine en mouvement. ReliĂ©e Ă  un alternateur qui engendre l' En 2018, quatre centrales Ă  charbon fonctionnent encore, Ă  Cordemais Loire-Atlantique, Le Havre Seine-Maritime, Gardanne-Meyreuil Bouches-du-RhĂŽne et Saint-Avold Moselle. Toutes ont Ă©tĂ© mises en service au dĂ©but des annĂ©es 1980. Elles devraient ĂȘtre fermĂ©es en 2022 au plus La souplesse ces centrales fonctionnent par intermittence, entre 105 et 210 jours par an, utilisĂ©es pour complĂ©ter la production quand le besoin s'en fait sentir. Les centrales produisent, outre de l'Ă©lectricitĂ©, de la chaleur, qui peut alimenter un rĂ©seau urbain de chauffage. Peuvent fonctionner avec des DĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles Ă©puisables. Emission de gaz Ă  effet de serre et rejet de particules polluantes. NĂ©cessitĂ© de s'approvisionner Ă  l'Ă©tranger. L’électricitĂ©, c’est l’énergie dont on se sert tous les jours, souvent sans plus s’en rendre compte. Sa consommation ne cesse d’augmenter dans le monde. À premiĂšre vue, elle ne paraĂźt pas polluante, pourtant sa production entraĂźne des Ă©missions de CO2, plus ou moins Ă©levĂ©es selon la source d’énergie qu’on utilise. C’est quoi l’électricitĂ© ? On a souvent tendance Ă  confondre Ă©nergie et Ă©lectricitĂ©. L’énergie, c’est un terme gĂ©nĂ©ral qui dĂ©signe la force nĂ©cessaire pour rĂ©aliser un travail ou effectuer un dĂ©placement. C’est tout autant la force des muscles avec laquelle on porte un objet que celle du vent dans les voiles ou de la bĂ»che dans la cheminĂ©e. L’électricitĂ© est une forme d’énergie. Plus prĂ©cisĂ©ment, c’est une Ă©nergie finale, qui est directement et facilement utilisable elle rĂ©sulte de la transformation d’une Ă©nergie primaire comme le soleil, le vent, le bois, le charbon ou le pĂ©trole. Appuyer sur un bouton pour allumer la lumiĂšre ou la tĂ©lĂ©vision est devenu banal. On le fait sans y penser. Pourtant ce geste tout simple est trĂšs rĂ©cent, si on le compare Ă  l’histoire de l’HumanitĂ©. Il y a 100 ans, on s’éclairait encore Ă  la bougie, il y en a 70, on passait le balai au lieu de l’aspirateur et il y en a encore 50, on s’écrivait plutĂŽt qu’on se tĂ©lĂ©phonait. En quelques dĂ©cennies, l’électricitĂ© est devenue l’une des bases de notre civilisation. Elle est aujourd’hui l’énergie la plus rĂ©pandue les trains, les mĂ©tros et les trams fonctionnent Ă  l’électricitĂ©. Les voitures, mĂȘme Ă  essence, en ont besoin pour dĂ©marrer, mais aussi pour faire fonctionner les essuie-glaces ou la radio. A la maison, c’est pareil l’énergie Ă©lectrique sert Ă  chauffer l’eau, parfois la maison tout entiĂšre, mais alimente aussi le four, le rĂ©frigĂ©rateur et tous nos appareils Ă©lectromĂ©nagers. A l’hĂŽpital, les technologies mĂ©dicales font de plus en plus souvent appel Ă  l’électricitĂ©. Quant aux tĂ©lĂ©communications modernes, elles ne seraient rien sans elle sans courant, plus de tĂ©lĂ©phone, ni d’internet ! Mais il ne faut pas oublier que ce confort n’est pas partagĂ© par tous en 2018, plus d’un milliard de personnes dans le monde n’avaient pas accĂšs Ă  l’électricitĂ©, notamment en Afrique et en Asie du Sud-Est. Le watt, qui s’abrĂšge avec la lettre W, est l’unitĂ© de mesure de la puissance Ă©lectrique. Un aspirateur de 2 000 W est plus puissant qu’un autre de 1 000 W. Pour mesurer l’énergie consommĂ©e par un appareil, on regarde durant combien de temps il est allumĂ© et on multiplie sa puissance par le nombre d’heures de fonctionnement si on passe notre aspirateur de 1 000 W durant ÂŒ heure, on aura consommĂ© 250 watts-heure Wh. Cette unitĂ© vient du nom de James Watt, un ingĂ©nieur qui Ă  la fin du 18e siĂšcle a mis au point la machine Ă  vapeur, une invention qui a lancĂ© la RĂ©volution industrielle. Petite histoire de l’électricitĂ© L’histoire de l’électricitĂ© a dĂ©butĂ© il y a 2 600 ans en GrĂšce. En frottant de l’ambre sur des poils de chat, un savant, ThalĂšs de Milet, a constatĂ© que le morceau d’ambre se mettait Ă  attirer les corps lĂ©gers comme les cheveux ou les poussiĂšres il venait de dĂ©couvrir l’électricitĂ© statique. Au 18e siĂšcle, plusieurs savants commencent Ă  faire des expĂ©riences sur l’électricitĂ©, mais c’est seulement en 1800 qu’un Italien, Alessandro Volta, invente la pile Ă©lectrique, une technologie Ă  l’origine de l’électricitĂ© telle que nous la connaissons aujourd’hui. La matiĂšre est formĂ©e d’atomes. Dans ces atomes, des Ă©lectrons chargĂ©s nĂ©gativement tournent autour d’un noyau chargĂ© positivement. Dans les matĂ©riaux conducteurs, comme les fils de cuivre, des Ă©lectrons un peu baladeurs, appelĂ©s les Ă©lectrons libres, ont la capacitĂ© de passer d’un atome Ă  l’autre. C’est le dĂ©placement de ces Ă©lectrons qui crĂ©e le courant Ă©lectrique. Comment produit-on l’électricitĂ© ? On a dĂ©couvert qu’on pouvait provoquer ce mouvement des Ă©lectrons libres en agitant un aimant devant un matĂ©riau conducteur. C’est pourquoi on a fabriquĂ© des alternateurs, composĂ©s d’un aimant et capables de produire de l’électricitĂ©. Pour mettre en mouvement cet aimant, il faut le relier Ă  une turbine. Celle-ci est semblable Ă  une roue ou Ă  une hĂ©lice. Pour obtenir de l’électricitĂ©, on utilise une Ă©nergie comme la force de l’eau ou du vent qui fait tourner ces turbines. Celles-ci entraĂźnent les alternateurs, qui eux-mĂȘmes gĂ©nĂšrent du courant. C’est ce qui se passe dans la plupart des centrales Ă©lectriques – Les centrales thermiques. Elles fonctionnent avec les Ă©nergies fossiles pour faire tourner les turbines, on chauffe l’eau en brĂ»lant du charbon, du gaz naturel ou du fioul, qui est issu du pĂ©trole. L’eau bouillante crĂ©e de la vapeur d’eau. Sous pression, cette vapeur d’eau fait tourner la turbine et produit du courant Ă©lectrique. – Les centrales nuclĂ©aires. Elles utilisent l’énergie contenue dans un minerai, l’uranium pour produire la vapeur d’eau nĂ©cessaire Ă  l’entraĂźnement de la turbine, on casse en deux le noyau d’un atome d’uranium. C’est la fission nuclĂ©aire. Cela dĂ©gage une forte chaleur, qui produit de la vapeur d’eau. – Les centrales hydroĂ©lectriques. Elles fonctionnent grĂące Ă  l’eau des riviĂšres ou des barrages. Le mĂ©canisme est le mĂȘme, mais cette fois, c’est la puissance de l’eau qui entraĂźne la turbine. – Les Ă©oliennes. Elles se servent de la force du vent. C’est lui qui emmĂšne la turbine. – Les panneaux solaires ou photovoltaĂŻques. Ils utilisent un processus diffĂ©rent des autres. Des panneaux faits de silicium, un matĂ©riau conducteur, captent les rayons du soleil. Sous l’effet de cette lumiĂšre, le silicium libĂšre des Ă©lectrons qui crĂ©ent un courant Ă©lectrique. En 1977, une Ă©norme panne de courant – on parle de black-out – a paralysĂ© la ville de New York, aux États-Unis, entraĂźnant des pillages et de graves Ă©meutes. En novembre 2006, une grosse coupure d’électricitĂ© en Allemagne a provoquĂ© la pagaille dans tous les pays voisins pas moins de 5 millions de Français ont Ă©tĂ© touchĂ©s durant plusieurs heures. Et en juillet 2012, en Inde, ce sont 670 millions de personnes – soit dix fois la population française ! – qui ont Ă©tĂ© privĂ©es d’électricitĂ©. À chaque Ă©nergie, ses Ă©missions de CO2 Quand l’électricitĂ© sort de la prise, chez soi, on a l’impression qu’elle est propre ». En un sens, c’est vrai car elle ne dĂ©gage alors ni polluants ni CO2. Mais cette Ă©lectricitĂ©, il a bien fallu la produire et c’est Ă  ce moment-lĂ  qu’elle a dĂ©gagĂ© des gaz Ă  effet de serre qui contribuent au rĂ©chauffement climatique. Consommer de l’électricitĂ©, c’est donc bien Ă©mettre du CO2 dans l’atmosphĂšre. Les quantitĂ©s de CO2 Ă©mises dĂ©pendent de l’énergie primaire avec laquelle on a fabriquĂ© l’électricitĂ©. Par exemple, consommer 1 kWh d’électricitĂ© cf. la question de Sunny produite Ă  partir du charbon revient Ă  rejeter 1 kilo de CO2 dans l’atmosphĂšre. A partir du gaz, cela revient Ă  en Ă©mettre 400 grammes, et seulement 10 grammes si l’électricitĂ© provient d’une Ă©olienne ou d’un barrage. Pour les panneaux photovoltaĂŻques, on est plus proche de 55 grammes. Contrairement Ă  l’électricitĂ© issue des Ă©nergies fossiles, celle issue des Ă©nergies renouvelables est faible en CO2, et donc meilleure pour le climat. On dit qu’elle est dĂ©carbonĂ©e ». Concernant l’énergie nuclĂ©aire – qui n’est ni fossile, ni renouvelable –, tout le monde n’est pas d’accord. Il est vrai qu’une centrale nuclĂ©aire n’émet pas de CO2 mais si on prend en compte celui Ă©mis lors de la construction de la centrale, de l’extraction de l’uranium et de son transport, ces Ă©missions tournent autour de 10 grammes de CO2 par kWh. Certains opposants au nuclĂ©aire, qui intĂšgrent aussi la gestion des dĂ©chets radioactifs et le dĂ©mantĂšlement des centrales en fin de vie, parlent d’émissions pouvant atteindre 60 grammes par kWh. L’électricitĂ© que l’on consomme est plus ou moins propre selon les pays. Alors que certains Ă©mettent Ă©normĂ©ment de CO2, comme la Chine qui tire deux-tiers de son Ă©lectricitĂ© du charbon ou la Pologne avec 80%, d’autres comme l’Islande, la NorvĂšge, l’Autriche, le Costa Rica ou l’Ethiopie ont optĂ© pour une Ă©lectricitĂ© plus verte, produite Ă  partir des Ă©nergies renouvelables. Comment transporte-t-on et distribue-t-on l’électricitĂ© ? En sortant de la centrale, l’électricitĂ© est transportĂ©e dans des cĂąbles Ă  trĂšs haute tension, allant jusqu’à 400 000 volts. Tout au long du trajet, des transformateurs vont progressivement faire passer l’électricitĂ© en haute tension, moyenne tension, puis basse tension, jusqu’à atteindre les 220 volts qu’on trouve dans les prises de nos logements. Le voyage de l’électricitĂ©, de sa production Ă  sa consommation La France compte un peu plus de 105 000 kilomĂštres de lignes Ă©lectriques, dont la plupart sont aĂ©riennes. Seulement 6 % sont enterrĂ©es. Le rĂ©seau Ă©lectrique est interconnectĂ© cela signifie que l’électricitĂ© peut ĂȘtre produite dans un endroit et consommĂ©e ailleurs si le besoin s’en fait sentir. Chaque jour, des personnes vĂ©rifient quelles sont les prĂ©visions de consommation Ă©lectrique dans les foyers et les entreprises afin de pouvoir rĂ©pondre Ă  la demande. La consommation Ă©lectrique dĂ©pend des conditions mĂ©tĂ©o en France, on consomme plus d’électricitĂ© quand il fait froid Ă  cause du chauffage, et au Qatar quand il fait chaud Ă  cause de la climatisation, de l’activitĂ© Ă©conomique, des vacances, du fait que c’est le jour ou la nuit
 En France, il y a une montĂ©e de charge le matin, quand les gens se lĂšvent et vont au travail, et de nouvelles pointes de consommation le midi et le soir. Les centrales Ă©lectriques adaptent leur fonctionnement Ă  ces prĂ©visions, car l’électricitĂ© ne se stocke pas, du moins pas en grande quantitĂ©. Il faut sans cesse rĂ©pondre Ă  la demande. Si par exemple, la France n’a pas assez de courant Ă  un moment de la journĂ©e, elle en achĂšte ailleurs en Europe, puisque les rĂ©seaux Ă©lectriques sont interconnectĂ©s entre eux. Quelle production et quelle consommation dans le monde ? Bien que trĂšs polluante, la principale source de production d’électricitĂ© dans le monde reste le charbon, facile Ă  extraire et trĂšs bon marchĂ©. En 2018, il Ă©tait Ă  l’origine de 38 % de l’électricitĂ© produite sur la planĂšte, devant le gaz naturel 22 %. Viennent ensuite l’énergie hydraulique 16 %, le nuclĂ©aire 10 %, l’éolien 5 %, le solaire 2 % et la biomasse 2 %. MĂȘme si elle reste faible, la part des Ă©nergies renouvelables dans la production d’électricitĂ© augmente continuellement depuis quelques annĂ©es. Quant au pĂ©trole, trĂšs prĂ©sent comme carburant dans les transports, il est en revanche trĂšs peu utilisĂ© pour produire de l’électricitĂ© 3 %. En 45 ans, la consommation d’électricitĂ© a Ă©tĂ© multipliĂ©e par quatre. Et cette augmentation va continuer, en raison du dĂ©veloppement de nouveaux usages de l’électricitĂ©, tels que le numĂ©rique ou les voitures Ă©lectriques. A eux trois, la Chine, les Etats-Unis et l’Union europĂ©enne reprĂ©sentent plus de 55 % de la consommation mondiale. Le secteur de l’électricitĂ© traverse la transformation la plus spectaculaire depuis sa crĂ©ation il y a plus d’un siĂšcle. Alors qu’en 2019, il reprĂ©sente 19% de l’énergie finale consommĂ©e, il pourrait voir cette part doubler en dix ans. Et en France ? RĂ©partition de la production Ă©lectrique française par source d’énergie en 2018 Source RTE En France, 72 % de l’électricitĂ© provient du nuclĂ©aire. Nous sommes le seul pays au monde dans cette situation. C’est le rĂ©sultat d’une politique lancĂ©e il y a quarante ans pour cesser d’ĂȘtre dĂ©pendant au pĂ©trole. Entre la fin des annĂ©es 1970 et le dĂ©but des annĂ©es 2000, la France a ainsi construit 19 centrales nuclĂ©aires, ce qui lui permet aujourd’hui d’exporter de l’électricitĂ© vers d’autres pays. Ce sont les particuliers qui utilisent le plus l’électricitĂ©. Ils reprĂ©sentent 35 % de la consommation française 28 % de leurs consommations Ă©lectriques servent au chauffage, 12 % Ă  l’eau chaude, tandis que 45 % sont rĂ©servĂ©es aux appareils Ă©lectriques informatique, Ă©lectromĂ©nager
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roue a eau pour produire de l électricité