NosreprĂ©sentations que nous nous crĂ©ons sont des images que nous nous bĂątissons Ă lâaide de notre vie affective, ce qui veut dire avec notre contact avec le monde extĂ©rieur.
Dans« Le sentiment mĂȘme de soi », le neuroscientifique Antonio R. Damasio montre que son Ă©tude de la conscience est celle dâune transition : « JâĂ©cris sur le sentiment de soi et sur la transition qui va de lâinnocence et de lâignorance Ă lâĂ©tat de connaissance : mon but spĂ©cifique est dâexaminer les circonstances biologiques qui permettent cette
Laconscience, en tant que vĂ©ritĂ© premiĂšre, est donc le contraire dâune illusion ! Ce nâest donc pas la conscience qui provoque des illusions, mais, au contraire, câest le manque de conscience qui gĂ©nĂšre des illusions. Il suffit dâĂ©tudier le sens des expressions du langage commun sur lâillusion pour sâapercevoir de ceci.
Laconscience est la vision de la réalité telle qu'elle est, une présence pure à ce qui est. DÚs que le mécanisme de la pensée se met "en route", elle sélectionne, interprÚte et juge la
Laconscience est donc une activitĂ©, elle est un pouvoir de synthĂšse. Le sujet ne peut prendre conscience de lui-mĂȘme quâĂ travers cette activitĂ©. Comme, la conscience de soi
Peuton se voir tel que l'on est ? La conscience est-elle source d'illusions ? L'homme est-il condamnĂ© Ă se faire des illusions sur lui-mĂȘme ? La conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ? Pourquoi vouloir se connaĂźtre ? La conscience de soi est-elle trompeuse ? Peut-on ĂȘtre en conflit avec soi-mĂȘme ?
0yiXvz. Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ + de 17 000 inscrits ! Câest gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă tout moment. Il nây a pas de maĂźtrise Ă la fois plus grande et plus humble que celle que lâon exerce sur soi. » Cette citation de LĂ©onard de Vinci prend tout son sens lorsquâon parle de conscience de soi. Elle suffit Ă rĂ©sumer les bienfaits dâun travail fait sur soi-mĂȘme. De lâancien aphorisme grec connais-toi toi-mĂȘme » Ă la psychologie occidentale moderne, ce sujet a Ă©tĂ© longtemps approfondi par des experts, des philosophes et des sages au cours du siĂšcle dernier. Mais quâest-ce que cela implique plus concrĂštement ? Et comment pouvez-vous le cultiver pour espĂ©rer une vie meilleure ? Tout cela commence bien sĂ»r par la dĂ©finition de ce que ce concept renferme. AprĂšs tout, comment voudriez-vous ou pourriez-vous
L'analyse du professeur La fameuse madeleine de Proust est restĂ©e cĂ©lĂšbre non seulement parce quâelle est une mĂ©tonymie de la Recherche du temps perdu, mais Ă©galement parce quâelle dĂ©crit la façon dont le jeune Marcel prend pour la premiĂšre fois conscience de la valeur et de la fragilitĂ© de ses souvenirs. Sans cesse en quĂȘte de son passĂ©, et des instants Ă©phĂ©mĂšres et prĂ©cieux de son existence, Proust manifeste dâune façon Ă©lĂ©gante la tension qui anime tout ĂȘtre humain comme ĂȘtre conscient travaillĂ© par le passage du temps et lâĂ©rosion de lâoubli. Si le propre de lâhomme est de lutter contre la disparition de ses souvenirs, et de chercher Ă garder dans une mĂ©moire vivante son vĂ©cu le plus chaleureux, il semble nĂ©cessaire de reconnaĂźtre que lâhomme se dĂ©finit par la possession de sa conscience. NĂ©anmoins, la fragilitĂ© de cette conscience, toujours imparfaite parce que toujours condamnĂ©e Ă lâoubli et Ă la difficile construction dâune identitĂ©, paraĂźt Ă lâinverse indiquer que lâhomme ne se dĂ©finit pas seulement par sa conscience actuelle des choses, mais aussi par son oubli et son inconscience. Quelle place occupe alors rĂ©ellement la conscience dans la vie de lâhomme ? Suffit-elle Ă lui donner accĂšs Ă la vĂ©ritĂ© ? Si la conscience semble inhĂ©rente Ă lâhomme, qui possĂšde par nature cette facultĂ© de rĂ©flexion sur soi, cette capacitĂ© Ă se savoir et Ă se comprendre, ne faut-il pas refuser de voir cette puissance de rĂ©flexion comme une essence, dans la mesure oĂč les obstacles que rencontre la conscience en se construisant semblent Ă lâinverse condamner lâhomme Ă ne jamais se saisir pleinement ? Se pose ici le problĂšme de savoir ce qui Ă©chappe Ă la conscience, câest-Ă -dire de savoir dans quelle mesure la conscience a les moyens dâapprĂ©hender lâhomme sans pour autant en rĂ©duire la signification Ă une pure abstraction de pensĂ©e. Nous chercherons tout dâabord Ă montrer que la conscience est le moyen par lequel lâhomme se dĂ©finit, câest-Ă -dire quâelle est la facultĂ© par laquelle lâhomme parvient Ă trouver le sens de son existence I. Nous montrerons toutefois que cette facultĂ© nâest pas pour autant ce qui dĂ©finit lâhomme, puisque la dĂ©finition quâil construit au moyen de la conscience ne rĂ©sume pas lâĂȘtre de lâhomme Ă son ĂȘtre conscient II. DĂšs lors, nous en viendrons Ă reconnaĂźtre les limites de la conscience, câest-Ă -dire Ă montrer que la conscience, faute de parvenir Ă rĂ©ellement apprĂ©hender lâhomme, nâest en fait quâune illusion commode qui dĂ©tourne lâhomme de ce quâil est rĂ©ellement III. ...
La conscience, un pouvoir de connaissance de soi Conscience immĂ©diate du monde Conscience rĂ©flĂ©chie de soi Conscience morale Prendre conscience de quelque chose â rĂ©aliser â se rendre compte ĂȘtre consciencieux Prendre... 27 juillet 2015 â 5 minutes de lecture Le dĂ©sir, la conscience de combler un manque DĂ©finition Le dĂ©sir est la conscience d'un manque et aussi l'effort que nous faisons pour combler ce manque. LâHomme se reprĂ©sente un objet comme source de satisfaction et... 27 juillet 2015 â 7 minutes de lecture CaractĂ©ristiques et nature dâun vivant Vie Vivant Respirer Danger Dormir Homme Plantes Animaux Le vivant est un organisme qui se nourrit et se dĂ©veloppe en relation avec le milieu extĂ©rieur et qui est capable de se... 27 juillet 2015 â 6 minutes de lecture La morale au delĂ du devoir ScĂ©nario 1 J'actionne 1 ou 5 morts? â Wagon ScĂ©nario 2 Non pousser ScĂ©nario 3 Non greffes Dans les deux expĂ©riences, situation directe ou indirecte, qui ne... 27 juillet 2015 â 9 minutes de lecture La transformation de la sociĂ©tĂ© par lâEtat LâĂtat est prĂ©sent de maniĂšre importante dans notre existence. Il rythme nos vies et organise la sociĂ©tĂ© dans ses diffĂ©rentes dimensions. Nous vivons en sociĂ©tĂ©... 27 juillet 2015 â 8 minutes de lecture La Conception de la LibertĂ© Chez lâHomme Nous n'avons jamais Ă©tĂ© aussi libres que sous l'occupation » L'Homme a Ă©tĂ© confrontĂ© de maniĂšre brutale Ă ses choix. Il devait choisir, entre colaborateur,... 27 juillet 2015 â 6 minutes de lecture LâInfluence de la Culture sur lâHomme A Y a t-il une nature humaine ? Les enfants sauvages qui sont abandonnĂ©s dĂšs la naissance et qui ne grandissent pas dans un milieu humain et qu'on retrouve des anĂ©nes... 27 juillet 2015 â 3 minutes de lecture LâIntĂ©rĂȘt de lâHomme pour lâArt L'Art appartient Ă notre existence quotidienne mais il apparaĂźt souvent comme un simple loisir qui ne concerne qu'une minoritĂ© de personnes. Pourtant, l'Art concerne chacune... 27 juillet 2015 â 4 minutes de lecture Lexique des termes Ă connaĂźtre en philosophie DĂFINITION DES NOTIONS ET DES TERMES Ă CONNAĂTRE EN PHILOSOPHIE TERMINALE S - PHILOSOPHIE J'ai optĂ© pour rĂ©cupĂ©rer les dĂ©finitions des termes telles qu'on les trouve sur... 3 mai 2011 â 9 minutes de lecture Le rapport entre la nature et la culture Lâhomme est un ĂȘtre de NATURE et de CULTURE Lâhomme est un ANIMAL qui PENSE La culture, partie intĂ©grante de lâhomme va donner lieu Ă des activitĂ©s culturelles Le... 30 janvier 2011 â 2 minutes de lecture La conscience degrĂ©, problĂ©matique et cours Conscience vient du latin cum-scientia Cum Avec Scientia Connaissance Conscience Connaissance plus ou moins claire de ce qui se passe en moi et hors de moi. Conscience... 30 janvier 2011 â 3 minutes de lecture Cours sur les notions de travail et technique PHILOSOPHIE COURS SUR LA NOTION DE TRAVAIL ET TECHNIQUE. 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Ăpreuve tant redoutĂ©e, qui lance les Ă©preuves du Bac. Voici les corrigĂ©s de philosophie, premiĂšre Ă©preuve passĂ©e ce lundi par les candidats des sĂ©ries gĂ©nĂ©rales et technologiques au Bac 2018.=> Consultez ici les sujets du Bac Philo 2018=> Retrouvez aussi notre Facebook Live spĂ©cial corrigĂ© "Bac Philo 2018"Examen du lundi 18 juin 2018 de 8h Ă 12hDurĂ©e de l'Ă©preuve de philosophie 4hCorrigĂ©s SĂ©ries L - CorrigĂ© des SĂ©ries ES - CorrigĂ© des SĂ©ries S - CorrigĂ© des SĂ©ries TechnoLes propositions qui suivent ne constituent pas une correction dĂ©finitive mais des Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion. Il est important que les candidats se rappellent que les attentes, en ce qui concerne l'Ă©preuve de philosophie, sont avant tout l'exercice rĂ©flĂ©chi du jugement et le tĂ©moignage d'une culture philosophique du Bac Philo SĂ©rie L LittĂ©raire Coef. 7CorrigĂ© Sujet 1 La culture nous rend-elle plus humain ?Le sujet est assez classique dans sa premiĂšre chose Ă faire ici est de se demander, de façon un peu innocente pourquoi, alors que la culture est par essence humaine, elle ne nous rendrait pas humain et mĂȘme plus humain ? Le rĂŽle de la culture nâest-il pas de nous dĂ©tacher de lâanimalitĂ©, par exemple ?Le sujet sous-entend deux Ă©lĂ©ments 1 la distinction nature/culture si la culture nous rend plus humain, nous sort-elle alors de plus en plus de la nature ?,2 la notion de progrĂšs quâimplique le plus » plus humain que quoi ? Cependant, ce plus » sous-entend que nous sommes dĂ©jĂ quelque peu humains avant lâapparition de la culture, ou mĂȘme sans reformulĂ©e, la question peut donner Le passage de la nature Ă la culture nous amĂ©liore-t-il dans notre humanitĂ© ?La difficultĂ© du sujet rĂ©side notamment dans les dĂ©finitions ainsi que lâanalyse des concepts de culture », dâ humain », sans nĂ©gliger le verbe rendre ».Le mot culture » est prioritairement Ă prendre au sens de civilisation », sociĂ©tĂ© », tel quâil a dĂ» ĂȘtre dĂ©fini en tant que tĂȘte de chapitre du programme La culture ». TrĂšs secondairement, on pouvait, Ă un moment donnĂ©, parler de culture au sens du savoir, au mĂȘme titre que les notions du programme qui composent lâanalyse de la notion de culture lâhistoire, le langage, lâart, etc..Question fondamentale Ă se poser quâest-ce quâĂȘtre humain ? Mot dĂ©finissable par distinction culture/nature mais aussi en soi la culture comme ensemble dâactivitĂ©s que lâĂȘtre humain convenait aussi de sâinterroger sur le verbe nous rend-elle » qui suppose une progression du lâhumanitĂ© de lâĂȘtre humain, en quelque sorte, un mouvement, une notions du programme en jeu dans le sujet sont la culture » et possiblement les notions qui composent cette tĂȘte de chapitre, autrui », mais aussi ce qui peut tantĂŽt ĂȘtre questionnĂ© comme Ă©tant le propre de lâhomme la raison », la conscience » ou encore des interrogations proprement humaines sur la libertĂ© » la culture nous rend-elle plus humain en nous rendant plus libres ? ; des notions du programme pouvaient aussi ĂȘtre vues comme moyens ou conditions de notre humanitĂ© ou au contraire de notre inhumanitĂ© par exemple la technique ».Quelques auteurs possibles Descartes, TraitĂ© de lâ Discours sur lâorigine est les fondements de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes et Contrat social, livre 1Nietzsche, Humain trop La question de la Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I - La culture nous rend, par dĂ©finition, plus humains Ă lâĂ©gard de nous-mĂȘmes par elle nous nous dĂ©tachons de plus en plus la nature et de lâ - La culture nous rend plus humain sans pour autant nous dĂ©tacher de la nature et de lâanimalitĂ©, Ă lâĂ©gard desquelles nous conservons un intĂ©rĂȘt - La culture est au contraire ce qui produit les moyens dâune inhumanitĂ© Ă lâĂ©gard de nous-mĂȘme comme Ă lâĂ©gard des autres on pouvait terminer par un problĂšme actuel, par exemple, le transhumanisme, en se demandant si ce progrĂšs de la culture ne nous transformerait pas en Sujet 2 Peut-on renoncer Ă la vĂ©ritĂ© ?Le sujet est assez classique dans sa il faut sâĂ©tonner dâune telle question pourquoi, alors que nous tenons tant, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, Ă la vĂ©ritĂ©, pourrions-nous y renoncer ?La question Peut-on renoncer Ă la vĂ©ritĂ© ? » implique quâil y aurait quelque chose, finalement, de nĂ©gatif dans la vĂ©ritĂ©, de trois points de vue. Dâabord du point de vue de la connaissance bien quâattachĂ© Ă la vĂ©ritĂ©, on envisage ici la possibilitĂ© de renoncer Ă la connaissance vraie alors pourquoi ?. Ensuite dâun point de vue moral possĂ©dant une vĂ©ritĂ©, ai-je le droit dây renoncer ? Enfin, dâun point de vue psychologique puis-je renoncer Ă une vĂ©ritĂ© douloureuse ?Une difficultĂ© un piĂšge » se trouve dans lâĂ©noncĂ© il sâagit de renoncer Ă la vĂ©ritĂ© » et non Ă la recherche de la vĂ©ritĂ©. Ce qui veut dire jâai une vĂ©ritĂ© et jây renonce et non je cherche la vĂ©ritĂ©, je ne la trouve pas, et je renonce Ă cette recherche.La mot vĂ©ritĂ© » a Ă ĂȘtre pris dans diffĂ©rents sens, afin dâouvrir la question et les possibilitĂ©s de plan. Par exemple, la vĂ©ritĂ© comme adĂ©quation entre la pensĂ©e ou la parole dâune part, et le rĂ©el dâautre part. Dans ce cas, pouvoir renoncer Ă la vĂ©ritĂ©, câest pouvoir renoncer Ă dire ce qui sâest passĂ©, ou Ă y penser Ă©videmment, en prĂ©cisant pourquoi nous serions amenĂ©s Ă un tel renoncement, et si, moralement, nous le pouvons.Le verbe peut-on » se questionne donc dâun point de vue moral avons-nous le droit ? mais aussi dâun point de vue psychologique est-il possible de se dĂ©tacher dâune vĂ©ritĂ© dont nous aurions au fond besoin ? Sans oublier le point de vue de la connaissance elle-mĂȘme si un savoir est vrai, ne sâimpose-t-il pas Ă nous ?Il faut aussi considĂ©rer le la » de la vĂ©ritĂ© » la question nâest pas Peut-on renoncer Ă une vĂ©ritĂ© ? », en particulier, mais Ă la vĂ©ritĂ© en gĂ©nĂ©ral. Il faut se demander sâil existe une vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale, voire faut ĂȘtre concret et analyser les consĂ©quences possibles de ce renoncement le mensonge, lâoubli, par notions du programme en jeu dans le sujet sont la vĂ©ritĂ©, la raison et le rĂ©el, la conscience, la libertĂ© suis-je libre de renoncer Ă la vĂ©ritĂ© ? Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I - On ne peut renoncer Ă la vĂ©ritĂ© car cette derniĂšre sâimpose Ă nous, par exemple - On ne peut moralement renoncer Ă la vĂ©ritĂ© car cette derniĂšre relĂšve du devoir de vĂ©ritĂ©, de mĂ©moire.III - On peut renoncer Ă la vĂ©ritĂ© quand celle-ci sâavĂšre possibles Sextus Empiricus, Hypotyposes MĂ©ditation mĂ©taphysique, Le gai mettre en lien avec la notion de bonheur par exemple renoncer Ă la vĂ©ritĂ© rend-il heureux ?CorrigĂ© Sujet 3 explication de texte Texte de SchopenhauerLe sujet 3 est difficile dans son approche et son traitement car son concept central nâest pas contenu directement dans le programme des notions ce qui est tout Ă fait possible et prĂ©vu puisque les sujets de philosophie ne sont pas des questions de cours, mais de vĂ©ritables sujets de rĂ©flexion sur un problĂšme quâune interrogation ou quâun texte soulĂšveIl ne fallait donc pas chercher Ă plaquer mĂ©caniquement sur le texte de Schopenhauer des connaissances apprises par notion centrale du texte est la peur. Il faut avoir fait plusieurs lectures attentives du texte, jusquâau bout, pour voir ce concept. Ce dernier est prĂ©sentĂ© en fin de texte comme la rĂ©capitulation dâune dit Schopenhauer sur la peur la thĂšse du texte ? la peur qui peut nous retenir dâagir est plus ou moins consciente car nous cachons ce sentiment un peu honteux par une cause plus noble », des raisons purement morales ».Cette notion de peur est analysĂ©e dans le 2nd paragraphe. Le rĂŽle du 1e paragraphe est dâamener et de faire comprendre a contrario la peur, par son contraire donc, Ă savoir le dĂ©sir encore et toujours de façon plus ou moins consciente de voir quelque chose arriver, mais quâon peut se cacher Ă argumentation est assez concrĂšte comment, en nous, la peur se forme-t-elle ? Il ne sâagit pas de la peur brutale qui nous saisit face Ă un monstre par exemple, mais du sentiment diffus, plus ou moins conscient, qui sâinstalle en nous dĂšs que nos avons une dĂ©cision importante Ă prendre ou une action cruciale Ă peur peut ĂȘtre ici comprise comme la peur de perdre, la peur dâaffronter des situations incertaines ou de devoir prendre des au fond un texte Ă dimension morale philosophie de lâaction et psychologique philosophie des sentiments sur les motifs » encore une fois, plus ou moins conscients qui nous retiennent ou nous poussent.Notions du programme en jeu la vĂ©ritĂ©, la conscience et lâinconscient, la morale, le dĂ©sir, le du Bac Philo SĂ©rie ES Economique et sociale Coef. 4CorrigĂ© Sujet 1 Toute vĂ©ritĂ© est-elle dĂ©finitive ?Le premier sujet de la sĂ©rie ES est assez classique puisqu'il confronte la notion de vĂ©ritĂ© avec son caractĂšre temporel et relatif. Le sujet est trĂšs large et n'a donc pas de plan type. Il faut d'abord que le candidat se consacre Ă une dĂ©finition des notions. La vĂ©ritĂ© se dĂ©finit traditionnellement comme l'adĂ©quation entre nos pensĂ©es et le rĂ©el. Le rĂ©el existe, il est prĂ©sent mais pouvons-nous le connaĂźtre dĂ©finitivement pour autant ? C'est lĂ l'enjeu de la question. Les candidats doivent s'attarder sur la notion "dĂ©finitive". Ce qui est dĂ©finitif est considĂ©rĂ© comme achevĂ©, certain, irrĂ©vocable. Enfin il fallait noter que le sujet demande si "toute" vĂ©ritĂ© est dĂ©finitive, ce qui sous-entend la possibilitĂ© de distinguer plusieurs formes de premiĂšre hypothĂšse que les candidats pouvaient envisager est tout simplement de constater que la vĂ©ritĂ©, peu importe le domaine dans lequel nous nous inscrivons, semble connaĂźtre des Ă©volutions. De façon privilĂ©giĂ©e, ce que nous dit la science Ă propos du rĂ©el subit des transformations, voire des rĂ©volutions, au cours du pour autant, cette Ă©volution remet-elle en cause la notion de vĂ©ritĂ© ou, au contraire, notre capacitĂ© Ă y parvenir ? Il faut alors dĂ©gager une mĂ©thode d'accĂšs Ă la vĂ©ritĂ©. La dĂ©monstration est le moyen privilĂ©giĂ© pour rĂ©aliser cet objectif. Cette mĂ©thode possĂšde nĂ©anmoins le risque de s'Ă©loigner du rĂ©el Ă cause de son caractĂšre trop formel, ce qui nous Ă©loignera Ă©galement de la vĂ©ritĂ© entendue comme adĂ©quation au faut-il donc distinguer au sein mĂȘme de la vĂ©ritĂ© plusieurs formes possibles. Il y aurait des vĂ©ritĂ©s dĂ©finitives comme celles du cogito cartĂ©sien ou certaines vĂ©ritĂ©s de la science et d'autres qui sont vouĂ©es Ă Ă©voluer au cours du temps comme les vĂ©ritĂ©s qui reposent sur une auteurs pour un tel sujet sont nombreux. Les candidats pouvaient faire rĂ©fĂ©rence au dĂ©bat entre Platon et Protagoras en ce qui concerne la relativitĂ© de la vĂ©ritĂ© ou encore Ă l'allĂ©gorie de la caverne. Le cogito cartĂ©sien apparaĂźt comme une rĂ©fĂ©rence importante. L'opposition entre phĂ©nomĂšnes et noumĂšnes rĂ©alitĂ© intelligible, opposĂ©e au phĂ©nomĂšne sensible, NDLR proposĂ©e par Kant peut ĂȘtre utile. Sinon, ils pouvaient aller chercher des auteurs en Ă©pistĂ©mologie comme Popper, Duhem...CorrigĂ© Sujet 2 Peut-on ĂȘtre insensible Ă l'art ?Le deuxiĂšme sujet est intĂ©ressant puisqu'il repose sur un paradoxe. A premiĂšre vue, il semble difficile d'ĂȘtre insensible Ă l'art puisque l'essence mĂȘme de l'art est d'interpeller notre sensibilitĂ©. L'art n'a pas seulement pour fonction de toucher notre sensibilitĂ©, il a Ă©galement une fonction intellectuelle, mais il y parvient normalement en passant par nos faut donc, dans un premier temps, travailler ce paradoxe en insistant sur le fait que l'art est le propre de l'homme. Il tĂ©moigne de notre appartenance Ă une culture et donc Ă l'humanitĂ©. L'art est donc essentiel Ă l'homme et il apparaĂźt difficile d'y ĂȘtre il arrive que nous ne soyons pas touchĂ©s par certaines formes d'art. Il faut alors faire subir au sujet une lĂ©gĂšre inflexion. S'il semble difficile qu'un individu soit insensible Ă tout art, il peut l'ĂȘtre Ă certaines manifestations de l'art. C'est un phĂ©nomĂšne que l'on retrouve par exemple avec l'insensibilitĂ© qu'une partie du public peut Ă©prouver Ă l'Ă©gard de l'art faut alors rechercher la cause de cette insensibilitĂ© et on voit assez vite qu'elle repose souvent sur une certaine incomprĂ©hension, ce qui permet de renverser le rapport traditionnel que l'on attribue entre sensibilitĂ© et intellection. Il est peut-ĂȘtre nĂ©cessaire de comprendre une oeuvre pour y ĂȘtre sensible et non l' candidats pouvaient faire rĂ©fĂ©rence aux travaux de Hume sur la sensibilitĂ©, Ă ceux de Kant sur la maniĂšre de distinguer l'agrĂ©able du beau. Ils pouvaient Ă©galement utiliser des auteurs plus contemporains comme Danto ou Goodman sur la relation du public Ă l'art contemporain. Il Ă©tait Ă©galement possible de solliciter Hegel pour insister sur l'importance de l'intellect en Sujet 3 explication de texte Durkheim, Les formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuseLe texte proposĂ© aux Ă©lĂšves de ES est assez simple dans sa formulation mais peut avoir un caractĂšre dĂ©routant pour les candidats car il ne renvoie pas clairement Ă une notion du objet concerne le rapport Ă autrui et, plus particuliĂšrement, l'influence que peut avoir autrui sur nous du fait de son problĂšme que se pose ici Durkheim est de savoir comment certains individus exercent-ils une influence sur les autres ? Comment le rapport d'autoritĂ© se manifeste-t-il ?Il dĂ©fend la thĂšse selon laquelle l'autoritĂ© provient d'une reconnaissance en une "Ă©nergie psychique" particuliĂšre qui limite la volontĂ© de celui qui obĂ©it. L'enjeu du texte est donc de travailler ce rapport si particulier qui existe entre ceux qui commandent et ceux qui texte est divisĂ© en deux parties. Dans un premier temps, l'auteur s'attache Ă travailler le rapport d'autoritĂ© avant de l'appliquer au cas particulier du commandement dans une deuxiĂšme candidats devaient d'abord dĂ©finir les notions d'obĂ©issance, d'autoritĂ© morale, d'Ă©nergie psychique. Il est bon d'insister sur le caractĂšre Ă©tonnant de cette notion d'Ă©nergie psychique. Le rapport entre notre volontĂ© et celle de celui qui impose le respect doit ĂȘtre traitĂ©. Les notions de prescription et de commandement sont importantes. Il faut Ă©galement rĂ©flĂ©chir Ă la notion d'intensitĂ©. Le texte n'est pas forcĂ©ment complexe mais demande une attention particuliĂšre. Le risque pour les candidats est de faire une longue paraphrase du texte au lieu de rĂ©aliser un travail patient d' Retrouvez les corrections du Bac Philo 2018 en Facebook Live CorrigĂ©s Bac Philo 2018 l'Ă©preuve de philo est terminĂ©e, voici les corrigĂ©s en Live! Posez-nous vos questions en commentaires - En partenariat avec Nomad Education - applis de rĂ©visions pour le bac by Le Parisien Etudiant on Monday, June 18, 2018CorrigĂ© du Bac Philo SĂ©rie S Scientifique Coef. 3CorrigĂ© Sujet 1 Le dĂ©sir est-il la marque de notre imperfection ?Sujet assez classique le dĂ©sir, formulation assez inĂ©dite. Assez difficile Ă cause de la notion dâimperfection quâil faut bien analyser. ReformulĂ©e, la question donne Le dĂ©sir est-il notre noblesse possible ou notre misĂšre rĂ©elle ? ProgrĂšs ou dĂ©cadence ?Il faut prĂ©ciser le sens de marque » qui est une mĂ©taphore, qui signifie la preuve, ou encore lâindice, ou le signe de reconnaissance de notre fallait voir les diffĂ©rentes dĂ©finitions, acceptions et conception du dĂ©sir afin de trouver des pistes diffĂ©rentes. Par exemples - Le dĂ©sir comme manque, souffrance, dĂ©sespoir, frustration. Dans ce cas, le dĂ©sir est la marque de notre Le dĂ©sir opposĂ© au besoin, comme tendance noble vers quelque chose de bon dans ce cas, le dĂ©sir peut, dans son mouvement et dans sa rĂ©alisation, tendre vers la perfection est Ă©galement intĂ©ressant de bien creuser les implications du mot imperfection » - le contraire de la perfection se demander si nous pouvons ĂȘtre parfaits ;- la possibilitĂ© dâun perfectionnement, dâune amĂ©lioration devenons-nous meilleurs moralement par exemple si nous renonçons au dĂ©sir ou Ă certains dĂ©sirs ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont le dĂ©sir, la morale, la culture, la conscience, la auteurs possibles Ăpicure, Lettre Ă Le monde comme volontĂ© et comme Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I - Le dĂ©sir est la marque de notre - Le dĂ©sir nâest la marque que dâune certaine imperfection, tout dĂ©pend du dĂ©sir dont on - Le dĂ©sir est la marque, non de notre perfection nul nâest parfait, mais le moyen de notre perfectionnement, et donc la marque de notre on pouvait ouvrir sur la question fondamentale de notre libertĂ© face Ă nos Sujet 2 Eprouver lâinjustice, est-ce nĂ©cessaire pour savoir ce qui est juste ?Le sujet est assez difficile dans sa formulation, et assez inĂ©dit en problĂšme de cette question repose sur deux distinctions, entre injustice » et juste », entre Ă©prouver » et savoir ».La premiĂšre distinction nĂ©cessite de bien reprendre des dĂ©finitions de la justice vues en cours, puis de dĂ©finir a contrario ce quâest lâinjustice peut-on comprendre lâinjuste par son contraire ?La seconde distinction repose sur la dualitĂ© sentiment/ raison, Ă©prouver » affectivement VS savoir » rationnellement. Il faut se demander si un sentiment dâinjustice peut reposer sur une idĂ©e de justice. Eprouver lâinjustice est-il naturel ou nĂ©cessite-il un savoir, moral, juridique, ou encore politique ?ReformulĂ©e, la question donne Faut-il possĂ©der une idĂ©e rationnelle de la justice pour ressentir lâinjustice ? La connaissance du juste est-elle une condition prĂ©alable Ă tout sentiment dâinjustice ?Il faut donc bien se demander en quoi consiste le problĂšme, car habituellement nous pensons que le sentiment dâinjustice est premier lâexemple du jeune enfant qui ressent de lâinjustice sans forcĂ©ment connaĂźtre lâidĂ©e de justice et que lâidĂ©e de justice est le fruit dâune rationalisation faut prĂ©ciser Ă©galement nĂ©cessaire » ici, une condition impĂ©rativement notions du programme en jeu dans le sujet sont la justice, le droit, le sujet, la conscience, la Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I - Eprouver lâinjustice est une condition prĂ©alable et nĂ©cessaire Ă la connaissance du justeII - Il faut avoir une idĂ©e du juste pour ressentir authentiquement lâinjusticeIII - On Ă©prouve dâabord lâinjustice de laquelle on se forge une idĂ©e du juste, idĂ©e qui sert alors Ă juger rationnellement lâinjusticeAuteurs possibles Platon, RĂ©publique mythe de GygĂšs.Aristote, Ethique Ă Discours sur lâorigine et les fondements de lâinĂ©galitĂ© parmi les ThĂ©orie de la sâinterroger sur les liens entre justice, injustice et Sujet 3 Texte de MillLe sujet est trĂšs difficile dans son approche et son texte porte sur la question du possible lien de causalitĂ© entre les lois et les phĂ©nomĂšnes de la nature dâune part, les autres phĂ©nomĂšnes, humains et sociaux dâautres problĂšme peut ĂȘtre posĂ© ainsi habituellement, les lois et les phĂ©nomĂšne humains et sociaux se comprennent indĂ©pendamment des lois et phĂ©nomĂšnes de la prend le contre-pied de cette idĂ©e et Ă©nonce la thĂšse suivante tous les phĂ©nomĂšnes humains sont en mĂȘme temps des phĂ©nomĂšnes de la nature. Pourquoi ? Car les lois qui rĂ©gissent la nature et la sociĂ©tĂ© sont les mĂȘmes. Or, la nature Ă©tant antĂ©rieure Ă la sociĂ©tĂ©, la premiĂšre dĂ©termine la doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©e ainsi tout au long de lâanalyse les lois sont toujours les mĂȘmes, ce sont les circonstances dans lesquelles les lois sâappliquent qui changent circonstance naturelles VS circonstances sociales.Il Ă©tait bon de donner quelques exemples, finalement simples la loi physique de la pesanteur qui sâapplique dans la nature, sâapplique aussi Ă dans sociĂ©tĂ© humaine mais pas sur les mĂȘmes rĂ©alitĂ©s et pas dans les mĂȘmes circonstancesNotions du programme en jeu la raison et le rĂ©el, la dĂ©monstration, la du Bac Philo SĂ©ries Technologique sauf STHR Coef. 2Les propositions qui suivent ne constituent pas une correction dĂ©finitive mais des Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion. Il est important que les candidats se rappellent que les attentes, en ce qui concerne l'Ă©preuve de philosophie, sont avant tout l'exercice rĂ©flĂ©chi du jugement et le tĂ©moignage d'une culture philosophique Sujet 1 L'expĂ©rience peut-elle ĂȘtre trompeuse ?Le premier sujet proposĂ© aux sĂ©ries technologiques est classique mais peut apparaĂźtre complexe aux faut d'abord dĂ©finir les notions du sujet. La notion d'expĂ©rience est assez large puisqu'elle traverse l'ensemble de notre existence. Il est possible de la dĂ©finir comme une certaine Ă©preuve conduisant Ă une connaissance ou Ă une maĂźtrise. On la retrouve dans notre quotidien mais aussi plus particuliĂšrement dans le domaine scientifique. Le caractĂšre trompeur d'une chose signifie que celle-ci nous fait croire qu'elle nous donne accĂšs Ă la vĂ©ritĂ© alors qu'elle nous induit en de tromperie est particuliĂšrement importante pour la notion d'expĂ©rience puisqu'elle se donne comme le moyen d'engranger des savoirs ou de maĂźtriser des techniques. Il apparaĂźt donc, Ă premiĂšre vue, que l'expĂ©rience n'est pas le temps fait que nous nous rendons parfois compte qu'une expĂ©rience nous a trompĂ© et que ce que nous pensions ĂȘtre vrai s'est rĂ©vĂ©lĂ© qu'est-ce qui nous a permis de prendre conscience de cette tromperie ? L'expĂ©rience elle-mĂȘme. C'est lĂ le paradoxe de l'expĂ©rience. MĂȘme si elle peut parfois ĂȘtre trompeuse, elle est le seul moyen que nous avons pour la corriger. C'est donc l'expĂ©rience qui permet de corriger l' candidats pouvaient utiliser les oeuvres d'Aristote ou de Locke pour montrer que l'expĂ©rience constitue notre premier mode d'accĂšs Ă la vĂ©ritĂ©. Il Ă©tait bon d'utiliser Descartes et le doute systĂ©mique qu'il utilise pour montrer que nos expĂ©riences sont parfois trompeuses. Enfin, les candidats pouvaient utiliser un auteur comme Bachelard pour dĂ©fendre l'idĂ©e selon laquelle l'expĂ©rience scientifique vient corriger notre expĂ©rience Sujet 2 Peut-on maĂźtriser le dĂ©veloppement technique ?Le deuxiĂšme sujet est assez classique Ă©galement mais possĂšde certains Ă©chos avec l'actualitĂ© et les craintes que peut provoquer le dĂ©veloppement notion de technique se dĂ©finit comme l'ensemble des moyens utilisĂ©s par l'homme pour transformer son milieu. La technique est une caractĂ©ristique qui accompagne l'humanitĂ© depuis ses dĂ©buts et qui a permis Ă l'homme d'Ă©riger une culture. Elle est donc une aide fondamentale pour l'homme si bien qu'il peut difficilement s'en la technique a connu un dĂ©veloppement tel qu'il semble de plus en plus difficile d'en maĂźtriser les effets. La question apparaĂźt alors de savoir si nous restons les maĂźtres de nos crĂ©ations ou si elles finissent par nous faut donc rĂ©flĂ©chir aux moyens de maĂźtriser notre dĂ©veloppement technique. Une premiĂšre rĂ©ponse consiste Ă dire que ceux qui contribuent au dĂ©veloppement technique, les ingĂ©nieurs, sont les mieux placĂ©s pour limiter leurs propres inventions. Une autre rĂ©ponse possible consiste Ă dire que cette maĂźtrise doit venir d'une volontĂ© politique, celle des dirigeants ou celle des citoyens. Dans les deux cas, il semble difficile d'envisager une maĂźtrise du dĂ©veloppement car la concurrence est telle que la course au progrĂšs ne semble pas prĂȘte de connaĂźtre un ce sujet, les candidats pouvaient faire rĂ©fĂ©rence Ă Bergson et sa dĂ©finition de l'homme comme homo faber. Descartes semble une rĂ©fĂ©rence incontournable pour ce sujet. Il est celui qui dĂ©fend l'idĂ©e d'une maĂźtrise de la nature grĂące Ă la technique. Jonas est aussi une rĂ©fĂ©rence importante pour ce sujet puisqu'il met en garde contre les dangers du dĂ©veloppement technique et de sa difficile Sujet 3 Montesquieu, De l'esprit des lois1/Le texte de Montesquieu proposĂ© aux candidats des sĂ©ries technologiques est intĂ©ressant puisqu'il va contre certaines idĂ©es reçues concernant ce qu'il faut entendre par libertĂ© dans une principale du texte de Montesquieu est de dĂ©finir ce qu'est la libertĂ© politique, Ă savoir le fait de pouvoir faire ce que les lois nous autorisent et l'importance de l'adhĂ©sion Ă ces lois par les citoyens. Il dĂ©veloppe son argumentation en deux temps. Il insiste d'abord sur l'erreur de jugement qui peut ĂȘtre attribuĂ© aux dĂ©mocraties. Elles ne sont pas des rĂ©gimes oĂč chacun fait ce qu'il veut. Au contraire, elles sont encadrĂ©es par des lois nĂ©cessaires au bon fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. Montesquieu montre ensuite le risque que pourrait courir la dĂ©mocratie si chacun use de sa libertĂ© en fonction de sa seule volontĂ© et non selon le respect des phrase "dans les dĂ©mocraties, le peuple paraĂźt faire ce qu'il veut" insiste sur l'image que peut renvoyer la dĂ©mocratie, Ă savoir celle d'un rĂ©gime au sein duquel chaque citoyen peut suivre sa volontĂ© et ses dĂ©sirs sans devoir rendre de compte Ă la loi. Il s'agit lĂ Ă©videmment d'une apparence car en dĂ©mocratie, comme dans tout rĂ©gime, la loi organise la sociĂ©tĂ© et donc encadre les volontĂ©s phrase "la libertĂ© ne peut consister qu'Ă pouvoir faire ce que l'on doit vouloir" insiste sur le rapport que le citoyen doit entretenir Ă l'Ă©gard des lois. Le respect des lois doit constituer un devoir supĂ©rieur au respect de sa volontĂ© individuelle. Cela signifie que le citoyen doit comprendre tout l'intĂ©rĂȘt qu'il a de respecter la propose de distinguer indĂ©pendance et libertĂ©. L'indĂ©pendance est la capacitĂ© de l'individu de vivre seul, ce qui lui permet de ne suivre que sa volontĂ©. Or, du fait mĂȘme de son appartenance Ă la sociĂ©tĂ© cette indĂ©pendance doit ĂȘtre inscrite dans le projet plus gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ©. Si le citoyen souhaite ne suivre que son indĂ©pendance, il risque d'en faire les frais puisque les autres feront de mĂȘme, ce qui mettra en danger la sociĂ©tĂ© dans son libertĂ© se dĂ©finit en apparence comme la capacitĂ© pour un individu de faire ce qu'il veut, c'est-Ă -dire de suivre sa volontĂ© et ses dĂ©sirs. Pourtant, si tous les individus ne font que suivre leurs dĂ©sirs, ils risquent de tomber dans une forme de guerre gĂ©nĂ©ralisĂ©e que Hobbes appelle âĂ©tat de natureâ. Il faut alors contraindre les volontĂ©s individuelles par la loi, ce qui permet aux citoyens d'augmenter leur libertĂ©. Les lois apparaissent ainsi nĂ©cessaires Ă la ce sujet, les candidats peuvent faire rĂ©fĂ©rence Ă Hobbes et Ă la dĂ©finition qu'il propose de l'Ă©tat de nature. Il est possible Ă©videmment de reprendre le texte de Montesquieu. Rousseau appraĂźt Ă©galement comme un auteur important pour ce aussi âSpĂ©cial BAC 2018 les sujets et conseils de prĂ©paration...â Dates du Bac Ă©preuve par Ă©preuveâ CorrigĂ©s du bac Les Ă©preuves corrigĂ©es par nos profs sĂ©lectionnĂ©sâ Les sujets probables du Bac ciblez vos rĂ©visions...â Conseils de rĂ©visions Ă quelques jours ou heures des examensâ Quiz de rĂ©visions du Bac testez votre niveau matiĂšre par matiĂšre...â Les alertes rĂ©sultats du Bac officiels et gratuits, en direct des acadĂ©mies...â Bac de Philo derriĂšre l'Ă©paule d'un correcteurâ Bac pourquoi la philo ouvre le bal des Ă©preuves ?Alerte Mail CorrigĂ©s du Bac
Freud, de la conscience Ă l'inconscient Le titre de cet article est trompeur car Freud ne parle justement plus de conscience, au sens oĂč Descartes ou Kant l'avait dĂ©finie, mais de psychisme. Chez Freud, la conscience n'est que la surface d'un iceberg entiĂšrement immergĂ© et constituĂ© par le pouvoir de l'inconscient. La conscience n'est que âce qui est connu de soi-mĂȘmeâ âil se passe dans le psychisme bien plus de choses qu'il ne peut s'en rĂ©vĂ©ler Ă la conscienceâ citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse. Nous avons dĂ©jĂ consacrĂ© un article aux 2 topiques crĂ©es par Freud la premiĂšre prĂ©conscient/conscient/subconscient; et la seconde ça/moi/surmoi, mais les deux ont en commun la dĂ©structuration du sujet classique le psychisme est n'est plus comme chez Descartes un livre dans lequel on se plonge, mais un jeu de forces opposĂ©es, un voile qui se dĂ©voile tout en se voilant, il est donc de nature conflictuelle. En sus de l'opacitĂ© du sujet, la conscience chez Freud est dominĂ©e par des forces pulsionnelles, faisant de l'ontologie de Freud une ontologie dĂ©terministe oĂč l'homme se trouve aux prises avec une force qui le transcende. Les pulsions rendent l'homme passif, alors que Descartes et les philosophes classiques faisait de la conscience un pouvoir actif. En affirmant que les pulsions sont âla cause de toute activitĂ©â AbrĂ©gĂ© de Psychanalyse, Freud rĂ©cuse l'ensemble de la philosophie du sujet. Kant, par exemple, admettait l'existence des passions mais selon lui la morale et la dignitĂ© du sujet devaient l'arracher Ă succomber Ă ses passions. Chez Freud, l'homme est tout entier passion, pulsion de vie, ce qui revient chez les classiques Ă cesser d'ĂȘtre homme, au sens plein du terme. Freud n'est certes pas philosophe, il ne prĂ©conise rien, il constate que la sublimation est par exemple le seul moyen d'objectiver ses pulsions. En rĂ©sumĂ©, le sujet freudien est un sujet aliĂ©nĂ©. On peut se demander en quoi la thĂ©rapeutique de la psychanalyse peut l'aider Ă se rĂ©approprier. Extrait des Essais de psychanalyse Pour Ă©clairer notre analyse, voici un extrait des Essais de psychanalyse de Freud âLa division du psychique en une psychique conscient et un psychisme inconscient constitue la prĂ©misse fondamentale de la psychanalyse, sans laquelle elle serait incapable de comprendre les processus pathologiques, aussi frĂ©quents que graves, de la vie psychique et de les faire entrer dans le cadre de la science. [âŠ] Si je pouvais avoir l'illusion que tous ceux qui s'intĂ©ressent Ă la psychologie lisent cet essai, je m'attendrais certainement Ă ce que plus d'un lecteur, choquĂ© par la place modeste que j'accorde Ă la conscience, me faussĂąt compagnie dĂšs cette premiĂšre page et se refusĂąt Ă poursuivre la lecture. [âŠ] Etre conscient est avant tout une expression purement descriptive et se rapporte Ă la perception la plus immĂ©diate et la plus certaine. Mais l'expĂ©rience nous montre qu'un Ă©lĂ©ment psychique, une reprĂ©sentation par exemple, n'est jamais conscient d'une façon permanente. Ce qui caractĂ©rise plutĂŽt les Ă©lĂ©ments psychiques, c'est la disparition rapide de leur Ă©tat conscient.â
la conscience de soi est elle trompeuse